Entre Londres et Genève, Merrill Lynch piégé par un ex-employé escroc
La banque d'investissement américaine Merrill Lynch enquête sur l'escroquerie d'un de ses ex-employés. Le préjudice porte sur 40 millions de dollars qui ont transité de l'établissement de Londres sur un compte de l'UBS à Genève.
La banque d’investissement américaine Merrill Lynch enquête sur l’escroquerie d’un de ses ex-employés. Le préjudice porte sur 40 millions de dollars qui ont transité de l’établissement de Londres sur un compte de l’UBS à Genève.
L’information, parue dans le «Financial Times» de vendredi, a été confirmée par Luc Giacobino, porte-parole de Merrill Lynch à Genève. «Il ne s’agit pas de blanchiment d’argent sale mais d’une escroquerie d’un ex-employé». Les fonds ont été dérobés à l’Arab International Bank, l’un des premiers clients de la banque américaine. Les faits remontent à l’automne. Les fonds dérobés ont été virés lors de six transferts entre 1996 et 1998. La division des opérations de «Private banking» de la banque américaine a déjà entièrement remboursé son client. Quant à l’ex-employé de Merrill Lynch, il a été arrêté le 9 décembre en Egypte où il est toujours en prison.
Entre-temps, en novembre, une enquête a été ouverte à Genève. «Elle a été confiée au juge d’instruction Marc Tappolet», a indiqué Bernard Bertossa, procureur général du canton. Pour sa part, le cabinet d’avocats Borel et Barbey a été mandaté pour «geler» le compte de l’UBS. En outre, des poursuites judiciaires sont également engagées à Londres par Merrill Lynch contre son ex-employé. «Nous avons connaissance de ce cas et nous sommes prêts à coopérer avec les autorités judiciaires», a simplement commenté un porte-parole de l’UBS, Christoph Meier. Il n’a voulu faire aucun commentaire sur l’affaire elle-même.
SRI avec les agences
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