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Industrie suisse du tourisme: les professionnels de la branche veulent davantage de soutien

Les associations faîtières du tourisme suisse veulent que leur secteur devienne un «cheval de bataille politique». Mercredi à Berne, elles ont réuni fonctionnaires fédéraux et parlementaires, afin d’obtenir des conditions-cadre plus favorables.

Les associations faîtières du tourisme suisse veulent que leur secteur devienne un «cheval de bataille politique». Mercredi à Berne, elles ont réuni fonctionnaires fédéraux et parlementaires, afin d’obtenir des conditions-cadre plus favorables.

Les responsables des trois principales associations du tourisme, GastroSuisse, la Fédération suisse du tourisme et la Société suisse des hôteliers, ont rappelé à leurs invités que cette industrie occupe quelque 300 000 personnes et constitue la 4ème branche économique du pays.

Ils ont donc demandé qu’elle soit davantage reconnue par les décideurs comme «moteur vital» de l’économie nationale. Mais, si le tourisme est un marché en pleine expansion à l’échelle mondiale, la Suisse n’a pas pu profiter suffisamment de cette dynamique de croissance.

Pour développer le tourisme helvétique, les professionnels de la branche ont donc publié un catalogue de revendications à l’intention de l’administration et des parlementaires fédéraux. Ce «livre blanc», résumé en dix arguments, demande de meilleures conditions-cadre.

Les professionnels attendent de la Confédération une réduction des impôts et des taxes qui grèvent les entreprises, ainsi qu’une baisse de leur charge administrative. Au plan fiscal, ils demandent notamment que le taux spécial de TVA accordé à l’hôtellerie soit prolongé au-delà de 2003, ou, mieux encore, inscrit définitivement dans la loi.

La Confédération ne devrait ne pas créer d’embûches supplémentaires avec une législation trop dure en matière de protection de l’environnement, par exemple pour l’implantation de canons à neige ou le développement des remontées mécaniques. Autre souci important pour la branche touristique: ne pas faire fuir le client. Là aussi, la Confédération peut jouer un rôle en n’abaissant pas la limite du taux d’alcoolémie au volant, ou en n’imposant pas des mesures trop restrictives pour les fumeurs.

Les trois associations demandent par ailleurs que l’emploi de main-d’oeuvre saisonnière reste possible et que des salaires minimaux ne soient pas imposés par Berne. Pour les salaires, la solution du partenariat social reste, selon les professionnels, préférable.

La branche attend enfin de la Confédération qu’elle intensifie la promotion du tourisme suisse. Elle y consacrera quelque 47 millions de francs par an jusqu’en 2004. L’effort est bien plus important dans d’autres pays européens. Madrid et Vienne y consacrent par exemple respectivement 107 et 70 millions de francs chaque année.

Olivier Pauchard

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