Iran: la SGS a décroché un important contrat gouvernemental
La Société Générale de Surveillance, basée à Genève, commence l’année sur une belle réussite. Téhéran vient de lui attribuer l’exclusivité du contrôle des importations dans le pays.
La Société Générale de Surveillance, basée à Genève, commence l’année sur une belle réussite. Téhéran vient de lui attribuer l’exclusivité du contrôle des importations dans le pays.
En signant ce nouveau contrat avec les douanes iraniennes, la Société générale de surveillance (SGS) – la plus importante société de surveillance dans le monde – vient de renforcer encore un peu plus sa position en Iran. «Ce contrat permet de simplifier et d’accélérer les importations vers l’Iran mais aussi de permettre aux douanes iraniennes de connaître avec précision le prix des produits importés, ce qui est important pour la taxation» affirme Ali Rouzbeh, l’adjoint du directeur général de la SGS à Téhéran.
Sur place depuis une quarantaine d’années, la SGS s’est véritablement développée depuis 1985. Aujourd’hui, elle compte quelque 250 employés, ce qui fait d’elle l’une des plus grosses entreprises étrangères installées en Iran. La SGS est déjà active dans trois domaines différents: la certification des produits iraniens (pétrole, alimentation, etc.), destinés notamment au marché européen, l’attribution de certificats de qualité (ISOO 9000 et ISOO 14000) pour les entreprises, et enfin la tarification et la certification des importations. La SGS domine largement ses concurrents, avec 50 pour cent de parts de marché.
La discrétion semble être le mot d’ordre des responsables de la société, qui refusent de donner toute information sur leur chiffre d’affaires. En effet, 50 pour cent des clients de la SGS sont des sociétés appartenant à l’Etat iranien, même si de plus en plus de sociétés privées s’adressent à la SGS, pour obtenir soit des certificats de qualité, soit la caution de la SGS pour exporter leurs produits vers les marchés extérieurs, notamment européens.
Siavosh Ghazi
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