Le Conseil fédéral adopte le message sur la 11ème révision de l’AVS
Le gouvernement suisse a adopté, ce mercredi, ses propositions pour la révision de l’assurance vieillesse et survivants. L’âge ordinaire de la retraite est prévu à 65 ans. Mais un système de retraite à la carte est prévu.
Le gouvernement suisse a adopté, ce mercredi, ses propositions pour la révision de l’assurance vieillesse et survivants. L’âge ordinaire de la retraite est prévu à 65 ans. Mais un système de retraite à la carte est prévu.
Par ses décisions, le gouvernement suisse a supprimé la plupart des privilèges dont bénéficiaient les femmes. Elles sont désormais mises aux mêmes conditions que les hommes: l’âge ordinaire de la retraite est fixé à 65 ans et, en cas de veuvage, la rente est équivalente pour tous.
Le principe de l’égalité sera ainsi réalisé dans cette branche de la sécurité sociale. Ces péjorations au détriment des femmes sont, en partie, contrebalancées par un assouplissement des possibilités d’anticiper la perception de la rente AVS. Le gouvernement souhaite offrir aux assurés la possibilité de prendre leur retraite à la carte, dès l’âge de 62 ans. Moyennant, bien sûr, des réductions qui s’échelonnent entre 1,7 et 16,8 pour cent de la rente. Il est même possible de choisir une option demi-rente dès 59 ans.
Ce réaménagement, qui fait partie de la 11ème révision de l’AVS, ne devrait rien coûter à la collectivité. Les coûts engendrés par une forme de subvention des retraites anticipées sont compensés par les recettes résultant du relèvement de l’âge de la retraite des femmes.
Toujours dans le cadre de cette 11ème révision, le gouvernement suisse propose un certain nombre de mesures destinées à assurer le financement, à moyen terme, de l’AVS. Par des mesures d’amélioration des recettes, d’une part, et des réductions de dépenses, d’autre part, il sera possible de réduire les coûts de 1,3 milliards de francs. Il est prévu de recourir également à un relèvement, en deux étapes, de la TVA pour consolider le financement de cette assurance et celui de l’assurance-invalidité.
Pierre-André Tschanz
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