Le Japon ne lâche pas le CS
Affaire du Credit Suisse First Boston : les Japonais ont ouvert une action en justice contre le groupe helvétique pour avoir aidé des institutions financières à dissimuler leurs dettes et ils ont arrêté un ancien responsable des produits dérivés du CS.
Affaire du Credit Suisse First Boston : les Japonais ont ouvert une action en justice contre le groupe helvétique pour avoir aidé des institutions financières à dissimuler leurs dettes et ils ont arrêté un ancien responsable des produits dérivés du CS.
Le Japon talonne le Credit Suisse, depuis que des inspecteurs de sa police des banques ont occupé, pendant près de quatre mois, ses locaux à Tokyo.
A ses yeux, le géant bancaire suisse a commis des crimes contre l’économie japonaise. La banque s’est déjà vu retirer l’une de ses licences pour avoir, à l’aide de produits dérivés, aidé des institutions financières japonaises au bord de la faillite à camoufler des milliards de dollars de dettes à l’étranger.
Aujourd’hui, la police japonaise arrête l’un des responsables du Credit Suisse, en charge de son unité de produits dérivés. Shinji Yamada (photo) ordonna à ses employés de détruire des documents et de garder le silence.
En même temps, la FSA, la police des banques japonaises, a ouvert une action en justice contre deux unités du Credit Suisse et cinq autres de ses responsables.
La presse de l’archipel laisse entendre que, dans le pire des cas, le Japon pourrait demander au Credit Suisse de se retirer du pays, le deuxième marché financier du monde.
Georges Baumgartner
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