Les CFF et le BLS discuteraient d’une éventuelle fusion

Les Chemins de fer fédéraux et la compagnie Berne-Lötschberg-Simplon pourraient fusionner. Le BLS dément les propos tenus par le président du conseil d’administration des CFF, Thierry Lalive D'Epinay, dans les colonnes de la Berner Zeitung.

Les Chemins de fer fédéraux et la compagnie Berne-Lötschberg-Simplon pourraient fusionner. Le BLS dément les propos tenus par le président du conseil d’administration des CFF, Thierry Lalive D’Epinay, dans les colonnes de la Berner Zeitung.

Les fusions se suivent à la vitesse grand V. En annonçant publiquement un rapprochement entre les Chemins de fer fédéraux et la compagnie Berne-Lötschberg-Simplon, Thierry Lalive D’Epinay entend renforcer la position des CFF sur un marché qui reste malgré tout encore relativement faible en comparaison internationale. Pour le président du conseil d’administration des CFF le temps de la «concurrence utile» entre entreprises nationales est terminé. Une fusion des deux compagnies ferroviaires permettrait, selon lui, de faire d’importantes économies.

Pour l’heure, les déclarations de Thierry Lalive D’Epinay sont tempérées par la centrale. Ni la forme, ni les délais de cet éventuel rapprochement n’ont encore été fixés. «Il existe certes des contacts réguliers entre les deux directions . Des synergies sont souhaitées, compte tenu des schémas prévalant dans les transports actuels au plan international», a déclaré mercredi Jean-Louis Scherz. Le porte-parole de CFF ne pouvait encore articuler de chiffres quant à l’ampleur des économies possibles. Tout dépend du canton de Berne, qui en tant qu’actionnaire principal du BLS, doit approuver ou non ce projet de fusion.

Mercredi en fin d’après-midi, aussi bien la compagnie ferroviaire BLS que le gouvernement bernois ont démenti l’existence de négociations en vue d’un projet de fusion CFF-BLS. « Il y a certes des entretiens, mais uniquement pour déterminer dans quels domaines il serait judicieux de coopérer», a déclaré mercredi la conseillère d’Etat bernoise Dori Schaer. Elle infirme ainsi les propos du président du conseil d’administration des CFF Thierry Lalive d’Epinay.

(SRI avec les agences)