Nestlé rachète Häagen-Dazs aux Etats-Unis

Nestlé reprend à General Mills ses 50% dans leur coentreprise Ice Cream Partners. Et obtient ainsi les droits de Häagen-Dazs aux USA.
La transaction s’est faite pour 641 millions de dollars (1 milliard de francs), a indiqué jeudi General Mills. La coentreprise Ice Cream Partners avait été créée en 1999 par Nestlé et Pillsbury pour la commercialisation de glaces aux Etats-Unis.
General Mills garde pour l’heure ses droits Häagen-Dazs sur les marchés internationaux. Mais selon les termes de la transaction, Nestlé détiendra également une licence de fabrication et de distribution des produits Häagen-Dazs au Canada.
Cette acquisition donne à Nestlé le droit d’utiliser la marque Häagen-Dazs aux Etats-Unis pendant une période de 99 ans, ont précisé les deux compagnies.
Lors de la formation d’Ice Cream Partners en août 1999, Nestlé s’était doté de cette option de rachat de la part de Pillsbury au cas où ce dernier serait vendu par son propriétaire de l’époque, le britannique Diageo.
Position renforcée sur le marché des glaces
Après la vente de Pillsbury à General Mills, approuvé en octobre par les autorités américaines de la concurrence, Nestlé avait annoncé son intention d’exercer cette option. General Mills a annoncé qu’il utiliserait les revenus nets générés par cette vente pour réduire sa dette.
Nestlé est le deuxième fabricant mondial de crèmes glacées avec 10% du marché planétaire, derrière le groupe anglo-néerlandais Unilever (16% du marché). Le rachat de la célèbre marque de crèmes glacées haut de gamme permet au groupe de se rapprocher encore de son grand rival anglo-néerlandais dans ce segment.
swissinfo avec les agences

En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.