Nouveaux programmes d’aide suisses à la Tanzanie

Le ministre suisse des affaires étrangères Joseph Deiss a terminé sa visite en Tanzanie en signant des accords sur de nouveaux programmes d’aide sur la santé, l'infrastructure routière et la dette. Ces programmes s’élèvent à 31,4 millions de francs.

Le ministre suisse des affaires étrangères Joseph Deiss a terminé sa visite en Tanzanie en signant des accords sur de nouveaux programmes d’aide portant sur la santé, l’infrastructure routière et la dette. Ces programmes s’élèvent à 31,4 millions de francs.

L’un des deux programmes sur la santé vise à coordonner les efforts pour améliorer la qualité et l’efficacité des soins aux pauvres. Il s’agit de réduire la mortalité liée aux maladies infectieuses. La Suisse va contribuer à hauteur de 10,5 millions de francs entre 1999 et 2002 à ce programme qui prévoit également de décentraliser les compétences et les budgets au niveau des districts. Le second programme concerne le district de Kilombero, où la Direction du développement et de la coopération veut aider à mettre sur pied un office de la santé. Au total 2,9 millions de francs y seront dévolus.

Le troisième projet a pour objectif d’améliorer les routes de la région à l’ouest de Dar es Salaam. Il coûtera huit millions. Le but est d’accroître la production agricole de la région en supprimant les contraintes de transport.

Et enfin, le dernier programme prévoit que la Suisse participe à hauteur de 10 millions de francs à un programme de désendettement du pays portant sur 600 millions de dollars. La dette totale du pays s’élève à 7,6 milliards de dollars.

Dans le passé, la Suisse a déjà passé plusieurs accords d’aide financière avec la Tanzanie, qui se montent au total à 46 millions de francs depuis 1987. Tout compris, l’aide suisse à la Tanzanie atteint 30 millions par an.

Bien que la Tanzanie soit l’un des pays africains qui a reçu le plus d’aide étrangère et que l’Etat ait obtenu des succès au niveau macro-économique, les pauvres n’ont pas vraiment senti de changement, a déploré l’ambassadeur Nicolas Imboden, du secrétariat d’Etat à l’économie

Le chef de la diplomatie suisse Joseph Deiss est maintenant en Afrique du Sud.

(SRI avec les agences)