
Oerlikon-Bührle poursuit le recentrage de ses activités
Le groupe zurichois acquiert une participation stratégique de 27 pour cent dans le fabricant de semi-conducteurs et de robots de montage Esec. L’accord prévoit aussi une option pour l’achat d’une majorité du capital de la société.
Le groupe zurichois acquiert une participation stratégique de 27 pour cent dans le fabricant de semi-conducteurs et de robots de montage Esec. Une participation qui représente environ 13 pour cent des droits de vote. Mais l’accord annoncé ce mardi prévoit une option pour l’achat d’une majorité du capital de la société. Oerlikon-Bührle pourrait ainsi devenir un acteur majeur de l’industrie des semi-conducteurs.
Oerlikon-Bührle Holding (OBH), actuellement en phase de restructuration, est en train de réorienter sa stratégie, depuis 1998. Après avoir cédé Bally, son secteur de défense et ses activités immobilières, il a entrepris de recréer un groupe de haute technologie basé sur les compétences acquises par sa filiale Balzers et Leybold, spécialisée dans la technologie du vide et du traitement de surfaces.
OBH cherche aussi à devenir un leader de marché dans la technologie de l’information, particulièrement dans le secteur des semi-conducteurs, du stockage de données et des écrans destinés aux ordinateurs ainsi qu’aux appareils de télévision. Ces accessoires doivent garantir une meilleure qualité d’image. Le groupe se spécialise également dans les systèmes de protection contre l’usure utilisés notamment par l’industrie automobile et les outils pour l’industrie de la construction, indique Linda Forster Hany, porte-parole du groupe OBH.
« Notre prise de participation ainsi que des acquisitions ultérieures permettront à Oerlikon-Bührle d’accéder plus aisément au marché de l’équipement des semi-conducteurs en forte croissance », a dit Willy Kissling, président et administrateur-délégué.
Esec, European Semiconductor Equipment Center, produit des automates destinés à fabriquer des puces électroniques. Elle figure parmi les cinq plus grands constructeurs mondiaux dans le domaine des semi-conducteurs. Le groupe Esec, qui avait accusé une perte de 98,1 millions de francs en 1998, avait mis en place un plan de sauvetage prévoyant une diminution de près d’un tiers de son personnel.
Philippe Zutter

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