Première conférence internationale sur les droits d’auteur dans le commerce électronique
700 représentants du "e-business", des juristes et des responsables politiques se retrouvent dès ce mardi à Genève. Sous l'égide de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, ils vont tenter de sécuriser les échanges du commerce virtuel.
700 représentants du «e-business», des juristes et des responsables politiques se retrouvent dès ce mardi à Genève. Sous l’égide de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, ils vont tenter de sécuriser les échanges du commerce virtuel en plein boom.
En premier lieu, la conférence va permettre à l’ensemble des participants, dont de nombreux représentants des pays pauvres, de se familiariser avec ce secteur de l’économie, d’en comprendre les développements technologiques et les potentiels commerciaux.
Si le commerce électronique profite avant tout à l’Amérique du Nord, il décolle également en Europe et modifie les termes de l’ensemble des échanges mondiaux. Pourtant, son développement bute toujours sur des questions de sécurité, que ce soit le piratage ou la protection des données du client.
Or sans confiance mutuelle, pas de relation commerciale durable. Gardienne des droits d’auteurs, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, l’OMPI, veut favoriser des instruments globaux de lutte contre les fraudes. Or il ne s’agit pas tant de définir de nouvelles lois. Non, il s’agit plutôt d’appliquer les lois existantes et de développer une meilleure coopération inter-étatique puisque le commerce électronique est par définition international.
Le meilleur gendarme pourrait bien être fourni par la technologie elle-même. Des logiciels sont aujourd’hui capables d’empêcher la reproduction illicite des produits électroniques.
Reste qu’au delà des discussions techniques, la conférence témoigne également des contentieux politiques démultipliés par le commerce électronique. Les Etats-Unis ont en effet envoyé le secrétaire au commerce, William Daley, alors que côté européen, l’un des seuls ministres présents sera la française Catherine Trautmann, en charge de la culture.
Frédéric Burnand
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