Rapport Hayek : les conditions pour réaliser l’exposition nationale
Le projet d'exposition nationale pour l'an 2001 est réalisable, mais à condition notamment de renforcer l'équipe qui en est responsable par un état-major de choc. Telle est l'analyse de l'industriel Nicolas Hayek sur l'état général du projet d'Expo.01.
Le projet d’exposition nationale pour l’an 2001 est réalisable, mais à condition notamment de renforcer l’équipe qui en est responsable par un état-major de choc. Telle est l’analyse de l’industriel Nicolas Hayek (à droite) sur l’état général du projet d’Expo.01 publiée vendredi à Berne.
Les décisions politiques concernant l’exposition nationale sont attendues pour le lundi 4 octobre. Sur la base de ce rapport Hayek, le gouvernement suisse décidera s’il y a lieu de reporter l’expo, voire de l’annuler, ou alors des mesures d’ordre stratégique qu’il convient de prendre.
Le temps presse sérieusement, puisqu’on a à peu près un an de retard et qu’il reste à peine un peu plus d’un an pour réaliser tous les aménagements nécessaires sur quatre sites dans la région des trois lacs du pied du Jura (Neuchâtel, Bienne, Morat).
Ce rapport, que la directrice ad interim du projet, Nelly Wenger, considère comme un «miroir tendu, qui nous permet de nous relire à travers un regard extérieur», met en évidence des carences dans trois domaines primordiaux. Conduite d’abord : il faut doter l’expo d’un état-major de choc pour aider le management actuel à rattraper le temps perdu. Réalisation ensuite : il faut à tout prix instaurer une discipline de fer et mettre les bouchées doubles dans le domaine des aménagements. Financement enfin: il faut revoir les coûts, les réduire sans entamer l’attractivité de l’expo et trouver les financements nécessaires.
Les responsables stratégiques d’Expo.01 ont souligné l’importance et l’utilité de ce rapport. Leur président, Francis Matthey (à gauche), a indiqué que la Suisse avait le potentiel humain et les ressources nécessaires pour réaliser l’expo en 2001. Le comité stratégique soumettra ses propositions au gouvernement, mais il est déjà acquis à l’idée d’une transformation de l’organe de conduite stratégique de l’expo.
Pierre-André Tschanz
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