Reprise vigoureuse de l’industrie suisse au 3e trimestre
La croissance du produit intérieur brut (PIB) est estimée à 1,4 pour cent au 3e trimestre. Toutefois, les perspectives en matière d'emploi restent sombres. Telles sont les conclusions d’une enquête menée par l’UBS auprès de 300 entreprises.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) est estimée à 1,4 pour cent au 3e trimestre. Toutefois, les perspectives en matière d’emploi restent sombres. Telles sont les conclusions d’une enquête menée par l’UBS auprès de 300 entreprises.
Pour le dernier trimestre de l’année, la plupart des entreprises, interrogées en septembre, prévoient une nouvelle amélioration de la production, des ventes et des bénéfices. Par rapport à la même période de l’an dernier, elles ont enregistré, pour la plupart des indicateurs, une meilleure évolution.
Toutefois, l’amélioration de la marche des affaires ne s’est pas encore répercutée sur l’emploi. De juillet à septembre, le quart des sociétés sondées ont réduit leur effectif, alors que 19 pour cent l’ont accru. Conséquence : le nombre de personnes occupées reste inférieur à celui du 3e trimestre 1998. De plus, les entreprises envisagent à nouveau de réduire leurs effectifs au cours des trois derniers mois de l’année. L’industrie textile et les fabricants de machines se disent les plus concernés.
Selon le rapport «UBS Outlook Suisse», l’amélioration de la conjoncture est ressentie différemment selon les secteurs. Les entreprises qui dépendent le plus du climat de consommation, comme celles actives dans l’alimentation, le papier, l’imprimerie et les arts graphiques, ainsi que le bois et les meubles attendent une croissance soutenue de leurs affaires. Les perspectives des branches exportatrices, chimie/pharmacie et électronique sont elles aussi légèrement supérieures à la moyenne. L’évolution de l’industrie horlogère et de la métallurgie est en phase avec la conjoncture de l’ensemble du secteur industriel.
Du côté du bâtiment, le creux de la vague est dépassé. L’activité des entreprises interrogées s’est améliorée, de même que leur capacité bénéficiaire. Celles-ci affichent leur confiance pour les trois derniers mois de l’année. Les perspectives restent néanmoins meilleures dans le génie civil que dans le bâtiment.
(SRI avec les agences)
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