Restructuration à l’UBS : dégraissage au secteur informatique
Ultime conséquence de la fusion, en 1998, entre la Société de Banque Suisse et l'Union de Banques Suisses, l'UBS va supprimer des emplois dans son secteur informatique. Le géant bancaire veut tout de même attendre le passage délicat du cap de l'an 2000.
Ultime conséquence de la fusion, l’année dernière, entre la Société de Banque Suisse et l’Union de Banques Suisses, l’UBS va supprimer des emplois dans son secteur informatique. Le géant bancaire veut tout de même attendre que soit franchi sans casse le cap délicat de l’an 2000.
La réduction d’effectif, révélée jeudi par le quotidien zurichois «Tages Anzeiger» n’a rien de surprenant, nous a fait remarquer le porte-parole de l’UBS à Bâle. Les suppressions d’emploi sont parties intégrantes du plan de restructuration, annoncé en décembre 1997, et qui doit s’achever à fin 2002.
La réduction, que l’établissement affirme ne pouvoir chiffrer pour l’instant, trouve son origine dans les synergies issues de la fusion réalisée en 1998. L’intégration des plates-formes informatiques de la Société de Banque Suisse et de l’Union de banques suisses s’est achevée au milieu de cette année. Mais l’UBS préfère attendre la fin du passage à l’an 2000, avec les nombreux risques informatiques qu’il comporte, avant de se séparer de ses informaticiens, internes et externes.
Le porte-parole de l’UBS qualifie les rumeurs colportées par le quotidien zurichois de fantaisistes. Le «Tages Anzeiger» écrit que la réduction concernerait 20 pour cent des 3500 personnes travaillant dans le secteur informatique, auxquels il faut ajouter 1500 employés extérieurs.
En outre, selon le porte-parole, une grande partie des collaborateurs devraient pouvoir retrouver un emploi à l’intérieur même de l’entreprise, qui compte actuellement un millier de postes vacants.
A l’annonce de la fusion, en 1997, les deux banques avaient prévu de licencier 1800 collaborateurs. Selon le secrétaire central de l’Association suisse des employés de banque, ce chiffre ne devrait de loin pas être atteint.
Dominique Boillat
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.