Zurich Financial Services supprime 4500 emplois
Le groupe d'assurances et de services financiers enregistre une perte, après impôts, de 2 milliards de dollars (3 milliards de francs) au premier semestre 2002.
Il va supprimer 4500 emplois de par le monde (sur 76 500) pour améliorer sa situation.
Le nouveau patron de ZFS, l’Américain James Schiro, n’a pas tardé à prendre le taureau par les cornes.
En poste depuis quelques mois, le remplaçant de Rolf Hüppi taille dans le vif pour redresser la barre d’un groupe en grosses difficultés.
Pour mémoire, sur la même période de l’an passé, ZFS dégageait encore un bénéfice de 861 millions de dollars.
Des provisions exceptionnelles
A l’instar de nombreux autres groupes, Zurich Financial Services (ZFS) va se concentrer sur son activité de base (l’assurance) sur les marchés américain, britannique et européen.
Après impôts, les coûts de la restructuration s’élèveront à 500 millions de dollars sur le seul 2e semestre 2002.
L’ampleur de la perte de ZFS s’explique par un important recul des bénéfices en capitaux (réalisés et non réalisés) et par des provisions exceptionnelles de 2,7 milliards de dollars après impôts.
Pour sa part, le bénéfice avant provisionnement se monte à 683 millions de dollars.
Au niveau opérationnel, la perte a atteint 1,828 milliard de dollars, contre un bénéfice de 1,338 milliard au 1er semestre 2001.
Les fonds propres sont en diminution de 23%, à 14,873 milliards de dollars.
Les primes nettes encaissées ont augmenté de 14%, à 16,924 milliards. Et les primes brutes de 18%, à 20,7 milliards.
Des départs «naturels»
En ce qui concerne la réduction des effectifs, le groupe table sur des départs naturels.
Pour 2003, il mise sur un bénéfice, après impôts, d’un milliard de dollars. L’objectif à moyen terme est d’atteindre un rendement opérationnel de fonds propres de 12%.
En octobre, ZFS va également procéder à une augmentation de capital comprise entre 2 et 2,5 milliards de dollars par le biais d’une offre de droits d’option.
swissinfo avec les agences
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