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Simon Ammann fête sa première médaille à la "Maison Suisse". Keystone

Placé dans une petite rue non loin du centre de presse principal des JO, un ancien restaurant a été rebaptisé pour la quinzaine «Maison Suisse». Pour fêter les champions.

Ce contenu a été publié le 16 février 2002 - 12:03

Son but: devenir un point de rendez-vous pour les nombreux Suisses «expatriés» pendant les Jeux olympiques, être aussi un lieu où l'on peut festoyer des médailles comme celles de Simon Ammann mercredi soir par exemple.

Tout est né il y a un an lorsque Edwin Rudolf, ancien journaliste et ancien responsable de l'Aide Sportive Suisse, débarque à Salt Lake City pour rééditer l'épisode «Maison Suisse» de Nagano, qui avait été un succès.

Un bar qui sent bon la raclette

Mais la pêche est mauvaise. Ce n'est que la veille de partir, au bout d'une dernière journée à chercher un endroit idéal, que vers minuit Edwin découvre ce restaurant tenu par un Français, «Au bon appétit».

L'affaire est conclue dans la foulée: 250 000 francs suisses de location pour la période des Jeux et 12 000 dollars d'avocat pour la trentaine de pages du contrat du bar.

Car ici, contrairement aux autres lieux, c'est un bar fumeur qui sent bon la raclette. Les 22 volontaires qui y travaillent rendent la vie agréable juste avec un petit verre de Fendant.

Mais pour manger suisse, il faut importer suisse. Et cela dans un pays très restrictif par rapport aux produits de nos montagnes. Banco! Plus d'une tonne et demie d'Emmental est acheminée vers la capitale de l'Utah, fromage «pasteurisé» pour l'occasion... Car ici tout l'est.

La viande des Grisons... de Denver

Les donateurs ont également fourni quelques bouteilles de vin et un lot équivalent à 60 000 dollars en boîtes de chocolat. Par contre, la viande des Grisons vient de Denver et est un peu plus salée qu'à la maison. Le menu et l'ambiance permettent de s'imaginer et de s'évader un moment en Suisse.

Mais pour que tout cela marche, c'est le système du «membership» qui a été mis en place pour pouvoir esquiver une loi que tout le monde détourne.

En Utah, il est en effet interdit de vendre de l'alcool. On vend donc une carte de membre qui permet de boire gratis. Et le tour est joué.

Dick Deene, Salt Lake City

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