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La déroute du ski suisse continue à Salt Lake

Didier Cuche rentrera à la maison les mains vides. Keystone

Les Suisses ont subi une nouvelle déconvenue lors du géant des Jeux olympiques. Pourtant favoris, Cuche et Von Grünigen terminent loin du podium.

Ce contenu a été publié le 22 février 2002

Décidément, le ski alpin suisse n'est pas au mieux. Depuis le début des Jeux olympiques, rien ne sourit aux skieurs de l'équipe nationale. Jeudi, lors du slalom géant, Didier Cuche n'a pu faire mieux qu'une dixième place juste devant Michael von Grüningen, Didier Defago terminant à la quatorzième place.

Le nouveau champion olympique se nomme Stephan Eberharter. L'Autrichien a devancé l'Américain Bode Miller et le Norvégien Lasse Kjus.

Michael von Grünigen philosophe

Avant cette compétition, les espoirs les plus fous étaient permis. C'était en effet la dernière chance réelle de médaille côté masculin. Mais, encore une fois, c'est la déception qui était au rendez-vous.

Un premier exemple: champion du monde en titre de la spécialité, Michael von Grünigen n'a pu s'approcher du podium. Handicapé par sa fissure au coude, il n'a pas pu véritablement se battre pour conquérir l'unique titre manquant encore à son palmarès.

«Cette saison n'a pas été facile pour moi. Et cela n'a pas marché non plus lors des JO, mais la vie continue», analysait, philosophe, le Bernois. Ce dernier va désormais réfléchir à la suite à donner à sa carrière. La proximité des Championnats du monde de Saint-Moritz pourrait l'inciter à concourir encore une année supplémentaire.

Didier Cuche irrité

Celui qui pouvait encore éviter la catastrophe suisse c'était Didier Cuche, en sauveur. Mais après sa course, Didier était outré. «Ne me parlez pas de la spirale de la défaite» a insisté le Neuchâtelois avant de tenter une explication.

«Sur une pente moins raide et moins verglacée, très différentes de toutes celles que l'ont rencontre au cours de la saison, le moindre écart prend vite des proportions rédhibitoires, a déclaré Cuche assez agacé. En plus, voir que c'est Stephan Eberharter qui gagne, j'ai encore plus de mal à supporter ce géant.»

Dans l'encadrement de l'équipe nationale, on doit commencer à se poser bien des questions. Les programmes d'entraînement ne sont pas différents de ceux des Norvégiens et pourtant, les résultats ne décollent pas. Et le temps presse car il ne reste que deux courses pour se refaire une santé et rentrer avec une médaille autour du cou.

En slalom messieurs samedi, la tâche relève du pur exploit. Ne reste désormais que le géant dames de vendredi, où tous les espoirs sont tournés vers Sonja Nef.

Dick Deene, Salt Lake City

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