Les Suisses voudraient plus de diversité et de mixité sociale
(Keystone-ATS) Les Suisses vivent dans des « bulles ». Ils n’ont que peu de possibilités de rencontrer des personnes d’âge, de fortune ou de niveau de formation différents, selon une étude de l’Institut Gottlieb Duttweiler publiée lundi. Ils souhaiteraient pourtant plus de diversité.
Cette enquête, réalisée pour le Pour-cent culturel Migros, « montre à quel point les cercles de connaissances sont dépourvus de mixité et de diversité », indique la Fédération des coopératives Migros. « Même si de nombreux cercles de fréquentations ne constituent pas des bulles fermées, ces cercles ont souvent tendance à l’homogénéité ».
Deux tiers des riches et des pauvres connaissent très peu de gens de l’autre groupe. La proportion est la même pour les personnes très instruites par rapport aux personnes sans formation supérieure. Ou pour les alémaniques par rapport aux romands ou aux italophones.
Les sondés expliquent ce phénomène par un manque d’opportunités de rencontres, plutôt que le manque d’intérêt. Pour une majorité des sondés, une mixité plus marquée de la société les enrichirait.