La conférence Durban II s’ouvre lundi à Genève

Le projet de document final de la conférence de l'ONU contre le racisme, dite conférence d'examen de Durban, a été adopté vendredi soir par les membres du comité préparatoire. Plusieurs pays, dont la Suisse et l'Union européenne, devaient encore examiner ce document pour décider de leur participation à la conférence, qui s'ouvre lundi à Genève.

L’adoption de ce document lève le dernier obstacle à l’ouverture de la conférence, qui doit durer du 20 au 24 avril.

Plus tôt dans le journée, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères avait indiqué que la Suisse allait examiner ce projet révisé avant de décider si elle participerait ou non à la conférence.

Pour cela, il faut que le document ne dépasse pas certaines «lignes rouges» fixées par le gouvernement. La Suisse exige notamment que l’on ne stigmatise pas un pays (Israël) en particulier et que l’on garantisse la liberté d’expression (pas de mention de la diffamation des religions).

De son côté, l’Union européenne s’était donné jusqu’à vendredi soir pour décider de participer ou non à la conférence.

Par ailleurs, on a appris vendredi soir également que le président de la Confédération Hans-Rudolf Merz rencontrerait Mahmoud Ahmadinejad dimanche, en marge de la conférence à laquelle le président iranien va participer .

En attendant, la Commission fédérale contre le racisme tire vendredi un bilan en demi-teinte des pratiques suisses.

Ainsi, le pays n’a pas de programme d’action national et son droit civil ne comporte pas d’interdiction générale de discrimination, a notamment relevé la Commission.

swissinfo et les agences