Ruag étudie un éventuel rachat de la division armement de SIG
Le secteur armes de la Société industrielle suisse (SIG) a des chances de rester en mains helvétiques. Le groupe d'armement et de munition Ruag, dont la holding est basée à Berne, envisage de racheter la division que le groupe schaffhousois veut céder.
Le secteur armes de la Société industrielle suisse (SIG) a des chances de rester en mains helvétiques. Le groupe d’armement et de munition Ruag, dont la holding est basée à Berne, envisage de racheter la division que le groupe schaffhousois veut céder.
«Des négociations sont actuellement en cours. Nous étudions une éventuelle reprise de la division Arms de SIG», a indiqué vendredi à l’ATS Bruno Frangi, porte-parole de Ruag, confirmant une information publiée par le quotidien romand «Le Temps». Ruag pourrait toutefois ne reprendre qu’une partie du secteur armement de SIG.
La Société industrielle suisse va morceler cette division en trois activités: chasse et sport, pistolets et enfin armes à usage militaire. «Il faudra voir ce que donnera la restructuration de SIG Arms. Les négociations vont probablement durer un an», a précisé Bruno Frangi.
Ruag Suisse, entreprise privée en mains de la Confédération, n’est pas le seul repreneur intéressé. Des négociations sont en cours avec plusieurs partenaires, étrangers et suisses, précisait jeudi Roman Boutellier, le patron de SIG.
Pour rappel, la Société industrielle suisse a fait savoir qu’elle entendait se séparer de sa division armement pour mieux se concentrer sur l’emballage, son activité de base. Pour y parvenir, l’entreprise schaffhousoise a décidé de supprimer 370 emplois, dont 190 en Suisse. Au total, 5 pour cent des effectifs du groupe passeront à la trappe.
SRI avec les agences
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