Une touriste indienne meurt en ballon
Un mort, cinq blessés et six personnes en état de choc, tel est le bilan d’un accident de ballon captif, vendredi après-midi au Musée des transports de Lucerne.
Le drame est dû à une forte rafale de vent, qui a projeté le «Hiflyer» contre le mur d’une halle d’exposition.
L’accident est survenu à 14.35 heures vendredi alors qu’un groupe de 23 touristes indiens s’envolait sur le «Hiflyer», un ballon relié au sol par un câble, précise la police cantonale lucernoise.
Une forte rafale de vent a projeté le ballon captif contre un arbre, puis contre le mur d’une halle d’exposition alors qu’il se trouvait en phase ascensionnelle. Sous la violence du choc, la nacelle a été percée et c’est par le trou qu’une touriste a fait une chute de dix mètres sur un des toits du bâtiment. Elle est décédée sur les lieux du drame.
Les cinq blessés légers ont été transportés à l’hôpital cantonal de Lucerne. Six autres personnes en état de choc sont également soignées à l’hôpital.
Le groupe de touristes indiens et certains visiteurs du musée ont été pris en charge par une cellule de soutien psychologique. Le musée a été fermé après l’accident.
Conditions de vent instables
La Rega ainsi que la police et des pompiers ont été dépêchés en nombre sur place. Le Bureau d’enquête sur les accidents d’aviation va mener une enquête sur les circonstances de l’accident.
Il s’agira notamment de déterminer pourquoi le ballon était en service malgré les conditions de vent très instables. Selon ses exploitants, il peut être utilisé par des vents atteignant 37 km/h.
Il s’agit du premier accident avec ce ballon, envoyé dans le ciel pour la première fois en octobre 2000. L’année dernière, quelque 30’000 personnes sont montées à bord.
Le ballon rempli d’hélium, d’un diamètre de 22 mètres, peut «transporter» entre 25 et 30 personnes. Il était amarré au sol avec un câble en acier d’une épaisseur de 22 mm.
«Hiflyer», dont le parrain est l’aérostier Bertrand Piccard, monte en quelques minutes à 120 mètres et offre une vue panoramique sur Lucerne.
swissinfo et les agences
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