Le Genevois Dominique Wavre qualifié pour le Vendée Globe
Il était un peu plus de minuit (heure locale) lorsque Dominique Wavre a franchi la ligne d'arrivée de la transat anglaise, à Newport. Le Genevois s'est classé 9ème. Et surtout, il s'est qualifié pour le Vendée Globe.
La fin d’un long périple en solitaire… Parti le 4 juin de Cornouailles, Dominique Wavre est arrivé à minuit heures locales (6h en Suisse), à Newport. Après quelques heures de sommeil, il se disait soulagé et heureux d’avoir atteint ses deux objectifs: terminer la course et se qualifier pour le Vendée Globe, dont le départ sera donné le 5 novembre aux Sables d’Olonne.
Le Genevois a terminé 9ème de la transat anglaise. «Le classement n’était pas très important. Pour moi, c’était avant tout une course préparatoire pour le Vendée Globe», explique Dominique Wavre. C’est aussi le plaisir d’être en mer et l’occasion de «tester le bonhomme». Et «le bonhomme s’est bien comporté, le bateau aussi».
Après la Manche, Dominique Wavre a dû affronter l’Atlantique et ses dépressions. Le froid de Terre Neuve. Et les caprices du ciel. «Il faut beaucoup de vigilance et de concentration. On dort très peu, par petites tranches de dix minutes, enveloppé dans son ciré. Au bout de trois ou quatre jours, on finit par s’habituer au rythme».
Autre ennemi: la solitude. «Techniquement, c’est plus difficile. Mais j’en ai très peu souffert moralement. J’étais en contact permanent avec d’autres navigateurs ou ma compagne. Et le bateau est un sacré personnage. On n’a pas le temps de se sentir seul».
Maintenant, cap sur le Vendée Globe. «C’est ce que j’ai vécu dans la transat anglaise en plus intense, en plus long. Une manière un peu ultime de faire de la voile. On est tous pareils – sauf si on s’endort dans son conformisme – on aime aller chercher ses limites. Savoir ce dont on est capable».
Alexandra Richard
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