
Le swing des jardiniers

Du tee de départ au trou numéro 18, pas une brindille ne vient perturber le swing et le putting des meilleurs golfeurs du monde.
Sur le parcours du Plan-Bramois, rien n’est laissé au hasard. L’équipe de jardiniers assure la tonte au millimètre près.
Durant tout le déroulement de l’Open, l’effectif à la disposition du greenkeeper officiel du Golf de Crans-sur-Sierre est renforcée. Laurent Liatard a 23 personnes sous ses ordres.
Chaque matin, dès 5h30, le ballet des tondeuses anime l’espace.
Equipés de lampes frontales, en équipes de deux, les petits hommes verts arpentent les greens et les fairways du parcours avec des ordres bien précis.
Les premiers levés et les derniers couchés
En jouant sur la direction de la tonte et la hauteur de l’herbe, ils donnent du relief et garantissent des conditions de jeux irréprochables. C’est-à-dire la vitesse de la balle au contact du sol et la vision en fonction des couleurs.
Les bunkers sont ratissés. Puis, en fonction des conditions météorologiques, tout l’espace vert est plus ou moins arrosé.
On l’a compris. Ces jardiniers du green sont les premiers levés et…les derniers couchés.
Car le soir, lorsque le dernier joueur a quitté le parcours, tout recommence à nouveau.
Des critères bien précis
«L’ensemble des parcours de golf de l’European Tour doivent répondre à des critères bien précis», explique Laurent Liatard.
Et le Savoyard d’ajouter: «Sur le green, soit la surface finale qui entoure le trou, l’herbe est coupée à 10 mm. Nous pouvons ainsi garantir une vitesse de balle similaire du trou numéro 1 au trou numéro 18.»
Les fairways, les roughs, l’avant-green et les colliers de green de chaque trou sont également tondus au millimètre près. Un travail de titan qui requiert une infinie patience ainsi qu’une immense précision.
Il faut dire que Laurent Liatard a l’étoffe voulue. Fort de ses études de paysagiste et de ses expériences sur les terrains de golf d’Europe et d’Afrique, il a participé au remodelage du parcours effectué il y a deux ans.
Arrivé un peu par hasard en 1998 à Crans-Montana, il y est le premier à s’assurer que le spectacle puisse être de qualité.
swissinfo/Mathias Froidevaux

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