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Swiss-Lufthansa: une perspective «sympathique»

Gerhard Schröder: "la Suisse et l'Allemagne n'ont pas de réels différends." Kanzleramt

Attendu le 19 septembre en Suisse, le chancelier allemand Gerhard Schröder verrait d’un bon œil un rapprochement entre les compagnies aériennes des deux pays.

Concernant l’accord aérien par contre, Berlin ne voit aucune possibilité de renégociation. «Le dossier est juridiquement scellé», estime Schröder.

Avant sa visite de travail prévue vendredi prochain à Berne, le chancelier allemand accorde dimanche une longue interview à l’hebdomadaire alémanique NZZ am Sonntag.

Gerhard Schröder y aborde avant tout la situation internationale et la nécessité pour son pays de mener à terme un important programme de réformes d’ici à 2010.

«Si l’Allemagne ne retrouve pas le chemin de la croissance économique, c’est toute l’Europe qui en souffrira», déclare notamment le chancelier.

Questions aériennes

Concernant le rapprochement pressenti entre Swiss et Lufthansa, Gerhard Schröder verrait avec «une certaine sympathie» les deux compagnies aériennes travailler ensemble.

Mais le chancelier n’en dira pas plus. «C’est l’affaire des conseils d’administration des deux entreprises», ne manque-t-il pas de rappeler.

Concernant l’accord sur le survol du sud de l’Allemagne, par contre, Gerhard Schröder ne laisse aucun espoir de renégociation. Pour lui, le dossier est «juridiquement scellé».

«Les deux parties auraient été bien inspirées de ratifier ce qui a été négocié. Il s’agissait d’un compromis raisonnable», juge le chancelier. Et de préciser que ce dossier n’a «rien à voir» avec celui du rapprochement entre Swiss et Lufthansa.

Rappelons que les Chambres fédérales ont refusé de ratifier l’accord. L’Allemagne a alors édicté une ordonnance unilatérale restreignant les procédures d’approche pour l’aéroport de Zurich-Kloten.

Le modèle suisse

Premier chancelier allemand à visiter officiellement la Suisse depuis 14 ans, Gerhard Schröder ne vient de toute façon pas à Berne pour parler de politique des transports.

Ses entretiens avec le président de la Confédération Pascal Couchepin porteront avant tout sur les relations entre la Suisse et l’Europe et sur certaines questions économiques.

Ainsi, l’Allemagne se dit très intéressée par le système helvétique de l’assurance-maladie. «Votre modèle nous paraît excellent et nous envisageons d’introduire quelque chose de similaire chez nous», explique le chancelier à l’hebdomadaire alémanique.

Et Gerhard Schröder d’ajouter qu’il se réjouit beaucoup de cette visite, dans un pays avec lequel l’Allemagne «n’a pas de réels différends.»

swissinfo, Marc-André Miserez

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