Pays-Bas: explosion et incendie dans un complexe pétrochimique
(Keystone-ATS) L’explosion d’un réacteur, suivie d’un incendie, dans un complexe pétrochimique du groupe Shell mardi aux Pays-Bas a fait deux blessés légers, ont annoncé les autorités locales. Les causes de la déflagration, qui a eu lieu pendant un changement d’équipe, ne sont pas encore connues.
« Leurs blessures sont légères », ont indiqué les autorités de la région « Brabant centre et occidental » sur leur compte Twitter. Les deux blessés souffrent de brûlures, a précisé le maire de Moerdijk (ouest), la ville où se situe le complexe pétrochimique.
Emmenés à l’hôpital, ils pourront vraisemblablement rentrer chez eux dès cette nuit, a ajouté le maire, cité par l’agence de presse néerlandaise ANP.
Les riverains, cités par la radio-télévision locale Omroep Brabant, disent avoir entendu « deux énormes détonations » vers 22h45. Ils expliquent que le sol « a tremblé comme s’il y avait un tremblement de terre ».
Colonne de feu
Une colonne de feu s’est élevée dans le ciel à la suite de l’explosion et était visible « à des kilomètres » à la ronde, selon la même source qui a également décrit un « très grand incendie ».
Des camions de pompiers sont arrivés sur place pour combattre le feu à l’aide de grands extincteurs à mousse. L’incendie n’était pas encore circonscrit vers 00h30, mais il perdait progressivement en intensité.
Les fumées qui se sont répandues dans l’air à la suite du feu ne sont pas dangereuses pour la population, a affirmé le maire de Moerdijk, cité par l’ANP. Les autorités locales ont toutefois conseillé à la population, via Twitter, de garder leurs fenêtres fermées, les fumées dégagées pouvant provoquer des « irritations de courte durée » des yeux et des voies respiratoires.
Le complexe pétrochimique de Shell a une superficie de 320 hectares. Le groupe anglo-néerlandais y transforme des dérivés pétroliers en matériaux utilisés dans la fabrication, entre autres, de fibres synthétiques, de peintures latex et d’antigel.