Les gouvernements doivent-ils réguler les grands prédateurs sur leur sol ou s’adapter à leur présence?
Ours, loups, lynx… Grâce à des lois protectrices, ces grands prédateurs se portent à nouveau bien sur le territoire européen. Après un recul au milieu du 20e siècle, plus de 20’000 loups vivent par exemple aujourd’hui dans l’Union européenne, et environ 300 en Suisse.
Mais l’augmentation rapide des effectifs, et en corollaire des attaques sur le bétail, crée des tensions. En Suisse, le gouvernement a récemment décidé d’autoriser l’abattage préventif de jusqu’à 70% de la population de loups. La Commission européenne envisage elle aussi d’assouplir les conditions selon lesquelles le prédateur peut être chassé.
De telles mesures sont décriées par les groupes de protection de la biodiversité, qui soulignent le rôle important que jouent les grands prédateurs dans les écosystèmes. Et vous, qu’en pensez-vous? Quelle est la situation dans votre pays de résidence, et quelle approche devrait selon vous être privilégiée?
De l’article L’approche suisse de lutte contre le loup pourrait faire des émules dans l’UE
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