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Les Mondiaux de Gian-Franco Kasper

Gian-Franco Kasper, un président et un citoyen de Saint-Moritz heureux. RTS

Pour le Grison, Président de la Fédération internationale de ski (FIS) depuis 1998, les Mondiaux de Saint-Moritz ont une saveur toute particulière.

Il a confié son plaisir de voir cette compétition se dérouler chez lui à Mathias Froidevaux.

swissinfo: Originaire de Saint-Moritz, vous avez été élu l’année où la FIS a accordé l’organisation des Mondiaux 2003 à… Saint-Moritz. Une coïncidence?

Gian-Franco Kasper: Je peux vous assurer que je n’ai en rien influencé le choix de ma station parmi les candidatures. Si ce n’est peut-être par mes vingt-quatre années de travail et de dévouement en tant que secrétaire général de la FIS.

swissinfo: Mais cela vous réjouit?

G-F. K.: Oui, bien sûr. Et cela m’inquiète aussi car lorsqu’on est chez soi on se sent toujours un peu plus responsable.

Mais Saint-Moritz est une des plus grandes stations d’hiver et elle a la capacité d’organiser un tel événement. Si le temps est avec nous, il pourrait d’ailleurs bien s’agir des plus beaux Mondiaux jamais organisés.

swissinfo: En tant que Grison de Saint-Moritz, qu’attendez-vous de ces Championnats du monde?

G-F. K.: J’espère que la station de Saint-Moritz qui se doit de rappeler régulièrement au monde qu’elle est là – et bien là – puisse réussir dans son entreprise au travers de son engagement.

Et je souhaite de tout cœur que dans quelques années les habitants de toute la vallée puissent dire que ces Mondiaux 2003 ont été bénéfiques.

swissinfo: Le contexte mondial très tendu va-t-il influencer ces Mondiaux?

G-F. K.: En tous les cas pas directement. Quoiqu’il arrive, toutes les nations engagées ont déjà déclaré qu’elles allaient rester et prendre part aux épreuves. Concernant les spectateurs et les téléspectateurs cela ne devrait rien changer non plus.

Mais la formidable fête que représente ces Mondiaux pourrait être un peu ternie en cas d’une nouvelle guerre en Irak. Comme cela a été le cas en 1991.

swissinfo: Pour terminer sur une note positive, combien de médailles suisses attendez-vous durant ces Mondiaux?

G-F. K.: C’est très difficile à dire… Mais ce qui est certain, c’est qu’il faut des médailles suisses. Elles sont très importantes pour la manifestation. Et plus tôt elles arriveront, mieux ce sera!

swissinfo, propos recueillis par Mathias Froidevaux à Saint-Moritz

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