Ruth Metzler et Joseph Deiss tirent un bilan positif de leurs 100 premiers jours au Conseil fédéral

Comme le veut la tradition, les deux nouveaux membres du gouvernement suisse ont livré, ce mardi, leurs premières impressions et dévoilé leurs principaux projets.

Ruth Metzler et Joseph Deiss tirent un bilan positif de leurs 100 premiers jours au Conseil fédéralComme le veut la tradition, les deux nouveaux membres du gouvernement suisse ont livré, ce mardi, leurs premières impressions et dévoilé leurs principaux projets. Au département de justice et police, l’Appenzelloise Ruth Metzler veut, notamment, relancer le dossier de la naturalisation facilitée. Et, en politique étrangère, le Fribourgeois Joseph Deiss s’emploiera à renforcer la présence de la Suisse dans le monde.

Cette présence renforcée, cela touche bien sûr d’abord le dossier européen. Il s’agit, pour le gouvernement suisse, de mener à terme la procédure de ratification des sept accords bilatéraux avec l’Union européenne. Cela, c’est l’immédiat, puisque le parlement débattra de la question dans une bonne dizaine de jours déjà. Au-delà, il s’agit de promouvoir l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne. C’est l’objectif stratégique du gouvernement suisse. Un objectif à beuacoup plus long terme. On vise ici la deuxième moitié de la décennie à venir. Et le nouveau ministre des affaires étrangères Joseph Deiss est bien conscient qu’un travail considérable reste à faire pour convaincre les Suisses de l’opportunité de l’adhésion à l’Union européenne. D’ailleurs il s’est plus généralement engagé à redoubler d’efforts pour expliquer à la population la politique extérieure du gouvernement. Une politique qui passe également par une relance, dans les quatre années à venir, du projet d’adhésion à l’ONU.

La politique extérieure suisse fait une large place aussi à la solidarité. Et le ministre des affaires étrangères entend mettre en évidence, ces prochains mois, toute l’importance que la Suisse accorde aux pays du Sud, à la coopération au développement et à la promotion des droits de l’homme.·La politique extérieure qu’appelle de ses voeux le nouveau ministre des affaires étrangères s’inscrit dans la droite ligne de celle de ces dernières années. C’est dans le style plutôt que dans le fond qu’on peut noter du changement.

(Pierre-André Tschanz).