Accord pour la fin des amalgames dentaires au mercure d’ici 2034
Le mercure sera banni dans les amalgames dentaires d'ici 2034. La communauté internationale a validé vendredi à Genève ce retrait lors de la COP6 de la Convention de Minamata.
(Keystone-ATS) «C’est une étape importante» pour cet accord international», a affirmé le président de la réunion, le Chilien Osvaldo Alvarez, devant les différents Etats. De nombreux pays avaient dit vouloir mettre un terme à la présence de cette substance dans les amalgames dentaires dès 2030, conformément à une proposition des pays africains. Mais quelques pays bloquaient cette avancée.
Le consensus a été rallié autour d’un délai de quatre ans supplémentaires. Il sera alors interdit de fabriquer, importer et exporter des amalgames dotés de cette substance.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère le mercure comme l’une des 10 composantes les plus préoccupantes pour la santé publique. Or seuls quelques dizaines de pays l’ont interdit pour les amalgames dentaires.
En Suisse, l’entreprise bernoise Batrec exporte la plupart du mercure qui sort du pays. Il y a quelques années, elle vendait 20 à 25 tonnes par an, dont 95% pour des composants dentaires. Interrogé par Keystone-ATS vendredi, elle n’avait pas répondu dans l’immédiat.
En revanche, les Etats n’ont pas réussi à trouver un arrangement sur le fait de savoir si des alternatives à des catalyseurs au mercure sont «économiques et techniquement» faisables.