André Schneider nommé à la vice-présidence de l’EPFL

(Keystone-ATS) André Schneider rejoint la vice-présidence de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). L’ancien directeur opérationnel du Forum économique de Davos (WEF) succède à Francis-Luc Perret. L’architecte français Dominique Perrault est nommé également professeur à Lausanne.

André Schneider, 53 ans, entrera en fonctions le 1er juin, indique vendredi l’EPFL. Outre l’immobilier et les infrastructures, cette vice-présidence comprend également les ressources humaines, la planification et les finances, la sécurité et le développement durable des différents sites de la Haute Ecole.

Aussi musicien

Docteur en sciences informatiques de l’Université de Genève et du Cern, André Schneider a assuré la direction opérationnelle du WEF de 2003 à 2010. Il est également musicien professionnel et a joué du tuba dans des orchestres comme le Berliner Philarmoniker ou le Lucerne International Festival Orchestra.

Son prédécesseur Francis-Luc Perret prendra sa retraite le 31 juillet, après 13 ans à ce poste. « Il a été l’artisan infatigable de l’extraordinaire extension du campus », a relevé le président de l’EPFL Patrick Aebischer, cité dans le communiqué.

Le Conseil des EPF a par ailleurs nommé vendredi sept professeurs à la Haute Ecole de Lausanne. Parmi eux figure l’architecte français Dominique Perrault, né en 1953 à Clermont-Ferrand. Il va occuper une chaire à 50% régie par un contrat de droit privé, explique le communiqué du Conseil des EPF.

Renommée mondiale

Dominique Perrault compte « parmi les grands noms de l’architecture contemporaine au niveau mondial ». Il a réalisé plusieurs projets précurseurs des 25 dernières années, dont la Bibliothèque de France à Paris ou la tour Fukoku à Osaka. L’architecte doit réaliser à Fribourg la Tour de l’Esplanade.

Dominique Perrault est déjà actif à l’EPFL en tant qu’architecte. Son bâtiment administratif est en cours de finition. La réfection des halles de mécanique qui abriteront le Centre de neuroprothèses démarre et l’idée du bâtiment-pont (« Teaching Bridge ») doit encore trouver un financement, précise le service de presse de l’EPFL.