Aujourd’hui en Suisse
Ce n’est pas encore une pandémie, chers abonnés,
Mais elle menace, à mesure que le COVID-19 se propage dans le monde.
Ses conséquences multiformes sont déjà impressionnantes, y compris en Suisse où le gouvernement a décidé ce vendredi d’interdire tous les événements rassemblant plus de 1000 personnes.
Alors que son impact sur l’économie globalisée est déjà palpable, le coronavirus met à l’épreuve les pays touchés, leurs gouvernements passant un test de crédibilité qui pourrait s’avérer fatal pour certains. Cela dit, la dangerosité du virus est relativement faible.
Essayons donc d’éviter la panique en s’informant au mieux !
Lors d’une séance extraordinaire ce vendredi, le Conseil fédéral a décidé que la Suisse était désormais en «situation particulière» au sens de la loi sur les épidémies dont la gradation va de normal à extraordinaire. L’objectif est de conserver le contrôle de la chaîne d’infection en Suisse.
Résultat: toutes les manifestations de plus de 1000 personnes sont interdites jusqu’au 15 mars au moins en Suisse. C’est aux cantons d’appliquer l’interdiction des manifestations de plus de 1000 personnes et de contrôler son application.
«La priorité absolue va à la protection de la population, insiste le gouvernement. Ces mesures se sont avérées efficaces dans d’autres pays» et sont conformes aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a justifié Alain Berset, le conseiller fédéral en charge de la Santé publique.
- La décision du gouvernement et la situation en Suisse (swissinfo.ch)
- Le suivi de l’épidémie en SuisseLien externe par la RTS
- La page dédiée au COVID-19Lien externe de l’Office fédéral de la santé publique
- Lire les informations de l’OMSLien externe sur le COVID-19
- Les fausses idées sur le COVID-19Lien externe, selon l’OMS
- La carte actualiséeLien externe de la propagation du virus dans le monde.
Plus
C’est un risque de «confrontation militaire internationale majeure» en Syrie, selon l’Union européenne. À Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, la Turquie et la Russie sont au bord d’une confrontation militaire, après l’escalade de ces derniers jours.
La situation humanitaire est déjà dramatique dans cette région frontalière et la Turquie menace désormais de ne plus empêcher un afflux massif de réfugiés syriens vers l’Europe, comme en 2015.
Rappelant qu’un million de personnes, des femmes et des enfants pour l’essentiel, avaient fui les combats depuis décembre dernier, la Suisse appelle «toutes les parties au conflit à faire en sorte que ceux qui fuient puissent le faire en toute sécurité et à veiller à ce que les personnes déplacées trouvent un refuge décent». Un appel lancé conjointement avec l’Autriche, le Liechtenstein et la Slovénie devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
- L’appel conjoint de la SuisseLien externe à l’occasion de la 43e session du Conseil des droits de l’homme.
- L’escalade militaire en SyrieLien externe (Le Temps/abonnés)
- La Turquie n’empêchera plus les réfugiés syriensLien externe de gagner l’Europe (RTS)
Dès ce dimanche, les trains, les bus et les trams seront gratuits au Luxembourg. Une mesure peu probable en Suisse, souligne mon confrère Christian Raaflaub.
Le Grand-Duché de Luxembourg est le 1er pays au monde à proposer gratuitement l’entièreté de son réseau de transports publics aux usagers. Avec cette mesure, le Luxembourg veut réduire ses fameux embouteillages et les émissions de CO2. Cet État de l’Union européenne est environ 16 fois plus petit que la Suisse. L’option de la gratuité n’en fait pas moins débat régulièrement.
Certains à gauche proposent la mesure en faisant financer les transports publics par des taxes. Mais à gauche, comme à droite, beaucoup d’élus sont réticents, voire franchement hostiles. «Les transports publics sont subventionnés pratiquement partout dans le monde, souligne Kay Axhausen, professeur de planification des transports à l’EPFZ. Avec des prix comparativement bas, les villes tentent déjà de convaincre les clients d’utiliser les transports publics.»
- La gratuité des transports publics vue de Suisse (swissinfo)
- Transports en commun gratuits: une fausse bonne idée, selon un expert belgeLien externe (RTBF)
- Les Rêveries du promeneur solitaireLien externe (Jean-Jacques Rousseau)
Trois anciens dirigeants et actionnaires de la banque russe National Bank Trust viennent d’être condamnés à Londres pour en avoir siphonné les comptes. Grâce à un stratagème passant par la Suisse, ils ont engrangé frauduleusement 68 millions de dollars.
C’est l’histoire que raconte pour swissinfo.ch le site d’investigations financières Gotham City. Durant plus de dix ans, ces anciens cadres ont contracté plus d’un milliard de dollars de crédits fictifs, destinés à des sociétés dont ils étaient les bénéficiaires effectifs. Les sommes étaient ensuite dispersées à l’aide d’autres prêts fictifs vers une armada de sociétés offshore.
À Genève, la banque privée Bordier s’est retrouvée mêlée à l’affaire, avec plus de 20 millions de dollars séquestrés par la justice. L’occasion de visionner l’épatante série Quartier des banques tournée à Genève par la RTS.
- La série Quartier des banquesLien externe (RTS)
- L’affaire de blanchiment exposée par Gotham City
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