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Aujourd’hui en Suisse

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En ce lundi, les élèves des cantons du Valais, de Neuchâtel, du Jura et du Jura bernois reprennent le chemin de l’école, dans des conditions bien évidemment quelque peu particulières. Si le port du masque n’est pas (encore) exigé à l’école obligatoire, la prudence reste de mise.

La prudence, un mot qui n’est pas toujours compatible avec le métier de journaliste, en particulier lorsque l’on est correspondant. Au plus fort de la crise du coronavirus, Valérie Dupont a sillonné l’Italie pour informer les téléspectatrices et téléspectateurs de la RTS de la situation critique à laquelle nos voisins devaient faire face.

C’est une situation moins grave, mais embêtante tout de même, à laquelle le canton du Valais doit, lui, faire face en matière d’aménagement du territoire. La comparaison avec la ville de Baden pourrait le faire passer pour un mauvais élève, mais là-bas non plus tout n’y est pas si rose.

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une trousse scolaire à côté d un masque de protection
Keystone / Salvatore Di Nolfi

Ce 17 août marque pour des milliers l’écoliers la reprise des cours obligatoires. Si les enfants se réjouissent de retrouver leurs camarades, les enseignants sont parfois plus mitigés quant aux mesures de protection mises en place.

Ainsi, dans les écoles primaires, le port du masque est obligatoire pour les enseignants dans les couloirs, les salles des maîtres et lors de l’entrée en classe avec les élèves. Si une distance d’un mètre cinquante peut être maintenue, ils peuvent alors le retirer.

La plupart des cantons ont choisi de reprendre les cours en classes complètes, considérant que même les demi-classes risquaient d’accentuer encore les inégalités entre élèves. En outre, ils souhaitent éviter à toute une génération d’enfants d’être «estampillée Covid», comme le déclarait la semaine dernière le ministre jurassien chargé de la formation, Martial Courtet.

Le Président du Syndicat des enseignants romands Samuel Rohrbach se félicite des mesures mises en place par les écoles afin de protéger le corps enseignant. Il se réjouit aussi pouvoir retrouver un mode d’enseignement presque normal, mais pointe toutefois du doigt diverses inconnues, notamment le suivi pédagogique en cas de quarantaine d’un élève et la tenue des camps.

Valérie Dupont devant la Garde suisse
Valérie Dupont devant la garde suisse pontificale au Vatican. Valérie Dupont

Depuis le mois de juin, les cas de coronavirus sont à la hausse en Suisse, et il en va de même chez nos voisins transalpins. Lors du pic de la pandémie il y a quelques mois, la correspondante en Italie pour la RTS parcourait le pays pour rendre compte de la catastrophe sanitaire engendrée par le virus.

Il s’agit de Valérie Dupont, un visage bien connu des téléspectatrices et téléspectateurs romands. Cette cinquantenaire énergique travaille depuis 2005 pour la RTS. Passionnée par l’Italie, ses yeux pétillent lorsqu’elle en parle: «J’adore la liberté de proposer des reportages qui montrent ce pays encore très naturel au sud et très industriel au nord. Ce sont les contrastes qui font de l’Italie un endroit merveilleux».

Pour autant, elle reste très lucide sur les côtés un peu plus sombres de la péninsule. Elle évoque notamment le discrédit constant que la politique jette sur la presse et la place des femmes dans la société.

En poste dans l’un des pays européens les plus touchés par l’épidémie de coronavirus, Valérie Dupont n’a pas ménagé ses efforts et a passé chaque jour sur le terrain entre les mois de février et mai 2020. Elle avoue même qu’«au début, quand nous étions dans la zone rouge, nous ne nous rendions pas compte que la situation était potentiellement dangereuse pour notre santé».

Paradoxalement, elle pense cependant que la crise a été bénéfique à la profession parce qu’elle l’a replacée devant les vraies questions qu’un journaliste doit se poser.

vallée du rhône martigny
Keystone / Jean-christophe Bott

Qu’est-ce que la ville de Baden (canton d’Argovie) et le canton du Valais ont en commun? Un étalement urbain et un besoin accru de dézoner leurs zones constructibles.

En 2013, le Valais fut le seul canton à refuser la révision de la Loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT). Et ce n’est pas un hasard.

En particulier dans les années 1970 et 1980, le canton avait de grandes attentes en matière de tourisme – qui n’ont pas été satisfaites dans la mesure espérée – et a créé trop de zones à bâtir à des endroits pas appropriés. Ce fut la principale erreur de l’aménagement du territoire en Valais.

Bien évidemment, il existe aussi plusieurs exemples de réussites, comme à Conches ou à Sion, qui a créé de nombreux espaces publics attractifs et adapte son aménagement au changement climatique dans le cadre d’un programme pilote.

De ses difficultés, la petite ville de Baden a réussi à en faire des atouts. Depuis de nombreuses années, Baden n’a cessé d’investir dans l’amélioration de ses places et de ses espaces de rue. Cela s’applique notamment à la Place de l’école, un goulot d’étranglement où passent 50’000 véhicules par jour. Le centre-ville est interdit à la voiture depuis un certain temps et la ville a créé de nouveaux espaces ouverts à mesure qu’elle se densifiait. Toutefois, on reproche souvent aux nouveaux espaces publics de ne pas être très accueillants et de ne pas être assez fréquentés.

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