Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, lecteurs de Suisse et du monde,
Une puce suisse dans un téléphone Samsung? En lançant leur entreprise de cryptage il y a 20 ans, les quatre physiciens fondateurs d’ID quantique n’en rêvaient peut-être même pas. D’ailleurs, même le smartphone n’était alors qu’un rêve. Et pourtant, c’est arrivé.
Un rêve pour les actionnaires, mais peut-être un cauchemar pour les simples employés de banque. Projet Signal, cela vous dit quelque chose? Pas encore, c’est un secret, mais il s’agirait rien moins que de la fusion d’UBS et de Credit Suisse. À confirmer, mais en attendant, l’action des deux géants flambe à la bourse.
Excellente lecture,
Une puce suisse pour les nouveaux portables 5G de Samsung – et ce pourrait n’être qu’un début. Avec son système de cryptage quantique, en principe inviolable, l’entreprise genevoise ID quantique a séduit le géant coréen.
Plus de 400 failles de sécurité ont été détectées dans les puces «Snapdragon», de l’Américain Qualcomm, qui équipent aujourd’hui plus d’un milliard de téléphones portables tournant sous Android. Celle d’ID quantique, par contre, est réputée inviolable, parce qu’elle utilise le cryptage quantique et «voit» immédiatement si elle a été piratée.
C’est le troisième produit de la jeune entreprise suisse, qui cette fois, semble bien avoir décroché la timbale. Depuis 2001, ID quantique travaille sur l’envoi de données cryptées par une clé inviolable. En 2018, elle a été rachetée par l’opérateur de téléphonie mobile sud-coréen SK Telecom pour 65 millions de dollars. Elle emploie actuellement 100 personnes à Genève.
- L’article de mon collègue Alexander Thoele
- Le monde où la matière change de lois – tiré de nos archives, l’article de votre serviteur sur le Pôle de recherche national en physique quantique
- Notre point fort sur les start-ups et l’innovation en Suisse
Non plus deux, mais UN géant bancaire helvétique? UBS et Credit Suisse plancheraient sur une fusion. Individuellement, les deux banques étaient déjà «trop grosses pour faire faillite». Une fois réunies, faudra-t-il dire «trop gigantesques?»
L’information provient du blog financier In$ide Paradeplatz, jugé «d’ordinaire fiable» par le quotidien Le Temps, qui la relaye ce lundi. Axel Weber, président d’UBS, aurait déjà averti le ministre des Finances Ueli Maurer, ainsi que l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers de ses intentions.
Ensemble, les deux géants emploient quelque 120’000 personnes dans le monde. 10 à 20% pourraient perdre leur emploi si la fusion se réalise. Selon le blog, qui s’appuie sur des sources internes et externes aux deux banques, la fusion pourrait être effective dès la fin de l’année prochaine.
- L’articleLien externe du Temps (abonnement)
- L’articleLien externe d’In$ide Paradeplatz (en allemand)
Crise économique sans précédent à cause de la Covid-19? Oui mais pas pour tout le monde. Les syndicats exigent que les gagnants de la pandémie augmentent leurs employés. Et de pointer du doigt la construction, l’artisanat, la logistique, l’industrie et le commerce de détail alimentaires, le commerce en ligne ou la pharma.
«Cette année encore, des dizaines de milliards de francs de dividendes sont versés et tout indique que ce sera encore le cas l’an prochain», a martelé lundi devant les médias le président de l’Union syndicale suisse (USS) Pierre-Yves Maillard. Pour lui, «la crise ne peut pas servir d’argument partout et pour tout le monde».
Lorsque la marche des affaires est bonne, il faut améliorer la situation des travailleurs, estime l’USS, pour qui des hausses substantielles de leurs revenus sont possibles en 2020 et 2021 dans certains secteurs.
- L’articleLien externe de RTS Info
- Près de 8% de pauvres en Suisse – en début d’année, la statistique des revenus rappelait que tout le monde ne vit pas comme un nabab dans un des pays les plus riches du monde
- Que signifie un salaire de 6000 francs? – tiré de nos archives, cet article de mon collègue Daniele Mariani rappelle à quel point la vie est chère en Suisse
Une Suisse de 70 ans s’engage depuis un demi-siècle pour la cohabitation entre juifs et musulmans à Jérusalem. Notamment en soutenant la seule école de la ville où les enfants des deux religions sont scolarisés ensemble, de la maternelle au lycée.
Irène Pollak-Rein a récemment été faite citoyenne d’honneur de la ville. Depuis plus de vingt ans, elle collecte de l’argent dans les pays germanophones pour la Jerusalem Foundation, qui soutient notamment l’école Yad B’Yad («main dans la main») de la ville. Celle-ci a bénéficié d’un gros financement de la Suisse à son lancement.
Les élèves peuvent notamment y apprendre qu’en Suisse non plus, la coexistence entre communautés n’a pas toujours été pacifique. Ceci grâce à des plaques sur les portes des classes avec les écussons des cantons, qui autrefois se firent la guerre.
- L’article de Joëlle Weil, pour swissinfo.ch
- L’articleLien externe du site i24 News sur le réseau des écoles Yad B’Yad en Israël (archives)
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