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Echinaforce

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, amis lecteurs,

Un remède miracle – suisse – contre la Covid-19? Attention, ne nous emballons pas! Certes, l’Echinaforce désactive le virus, mais les premiers tests ont été menés sur des cultures de cellules. Toute la procédure d’essais sur les patients reste à faire.

Nous parlerons aussi de l’élection des juges fédéraux, des multinationales suisses au temps du colonialisme et de la possible présence de vie là où on l’attendait le moins: sur – ou plutôt autour de – la fournaise de Vénus.

Passionnante lecture,

Echinaforce
Keystone / Alexandra Wey

Et si un remède à base de plantes suffisait à vaincre le coronavirus? L’affaire fait grand bruit en Suisse, où des tests ont été menés par le très sérieux Laboratoire de Spiez, de réputation mondiale. Mais attention, il ne s’agit pour l’heure que de tests in vitro, et pas sur des patients humains. La plus grande prudence est donc de mise.

Produit en Thurgovie, l’Echinaforce, à base d’échinacée, une plante à fleurs qui pousse dans nos jardins, est connu pour renforcer le système immunitaire. Et s’il était aussi efficace contre la Covid-19? Sur des cultures de cellules, en tout cas, ça marche. À une certaine concentration, les chercheurs de Spiez ont remarqué qu’il rendait le coronavirus inactif.

Un nouvel emballement, comme celui observé il y a quelques mois autour de l’hydroxychloroquine, semble inévitable. Il a d’ailleurs déjà commencé dans les pharmacies et dans la presse suisse, mais la plupart des journaux assortissent leurs gros titres des réserves d’usage.

Les médecins et même le laboratoire qui produit le médicament restent eux aussi très prudents. Car personne ne sait – par exemple – quelles sont les substances actives de la plante qui ont un effet antiviral, comme le rappelle la NZZ.

Tribunal fédéral
© Keystone / Laurent Gillieron

Du jamais vu dans l’histoire suisse: un parti politique appelle à ne pas réélire au Tribunal fédéral (Cour suprême) un juge qui est pourtant de son bord. L’affaire soulève la question de l’indépendance du pouvoir judiciaire, un des piliers de l’État de droit démocratique.


Le juge en question était le poulain de Christoph Blocher, patriarche et idéologue de l’UDC. Seulement voilà: depuis son élection, il a rendu plusieurs verdicts allant à l’encontre de la politique souverainiste du parti de la droite conservatrice.

Cette affaire remet en question le mode d’élection des juges fédéraux: les candidats sont choisis par les partis avant d’être élus par le Parlement. Et depuis 1943, aucun juge n’a été nommé sans le soutien d’un parti, à qui il reverse d’ailleurs une partie de son salaire.

Ce mode de faire a été régulièrement critiqué, notamment par le GRECO, l’organe anti-corruption du Conseil de l’Europe. En Suisse, une initiative populaire demande que les juges du Tribunal fédéral soient désignés par tirage au sort.

  • L’article de mon collègue Bruno Kaufmann
  • L’article de ma collègue Sibilla Bondolfi sur l’initiative pour le choix des juges fédéraux par tirage au sort (archives)
Pub Maggi en Afrique
Keystone / Str

À l’époque où les puissances européennes se taillaient des empires coloniaux, la Suisse faisait du commerce en Afrique et en Asie. Ses multinationales ont-elles profité du mouvement initié par les autres? La réponse est nuancée.


La Suisse n’a jamais eu de colonies. Aujourd’hui pourtant, ses multinationales comptent parmi les plus puissantes au monde. Que ce soit dans l’agro-alimentaire (Nestlé), la pharma (Roche, Novartis), la technologie (ABB) ou la banque (UBS, Credit Suisse).

Pourtant, ces empires ne se sont pas construits à l’époque coloniale. Au 19e siècle, les grosses entreprises suisses délocalisent et vendent déjà à l’étranger, mais se limitent essentiellement à l’Europe. Par contre, les négociants suisses achètent déjà depuis longtemps des matières premières dans les pays du Sud.

  • L’article de mon collègue Andrea Tognina
  • Point fort – L’or et la Suisse: une histoire mouvementée
Vénus
Keystone / Eso/m. Kornmesser & Nasa/jpl/cal

De la vie sur Vénus? Alors que la température en surface y frôle les 500°! Impossible! Pourtant, une équipe britannique semble en avoir trouvé la preuve. Ce qu’on oublie de préciser, c’est que cette vie serait faite de très petits organismes, flottant dans l’épaisse couche de nuages qui enveloppe la planète.


Ce serait «l’événement le plus important» dans la recherche de vie extraterrestre, s’enthousiasme l’administrateur de la NASA. Alors qu’on la traque à des dizaines, voire des centaines d’années-lumière, une autre vie serait juste sous nos yeux, sur la planète la plus proche de la Terre.

Les chercheurs de l’Université de Cardiff ont décelé dans l’atmosphère de Vénus des traces de phosphine, un gaz qui sur Terre n’est dégagé que par des êtres vivants. Ainsi, quelque part dans les couches supérieures de l’atmosphère vénusienne, là où la température est de l’ordre de 30°, existent peut-être des micro organismes encore inconnus.

Pour en être sûr, il faudra aller voir. Si la découverte se confirme, elle pourrait modifier les plans des agences spatiales, qui pour l’instant se concentrent surtout sur la Lune, Mars et au-delà.

  • L’articleLien externe de RTS Info
  • Point fort – La Suisse est très présente dans la recherche et l’exploration spatiales, notamment dans la quête de la vie extraterrestre


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