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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour, Suisses d’ici et d’ailleurs,

Alors que la flambée pandémique semble perdre un peu de sa vigueur en Suisse, nous vous proposons de faire le point sur les vaccins en cours d’élaboration. Certains seront fabriqués en Suisse, et le gouvernement helvétique a déjà débloqué beaucoup d’argent pour réserver des doses auprès de plusieurs compagnies.

Avec l’arrivée de l’hiver, les services météorologiques de Suisse, d’Allemagne et d’Autriche livrent de sombres perspectives: le réchauffement climatique affecte particulièrement les Alpes et la quantité de neige devrait sensiblement diminuer ces prochaines années. Pour skier, il faudra aller au-dessus de 1500 à 2000 mètres d’altitude.

Bonne lecture,

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Keystone / Biontech Se / Handout

Le nombre de nouveaux cas de coronavirus se stabilise en Suisse depuis une semaine, mais les hospitalisations en soins intensifs et les décès continuent d’augmenter. 537 personnes ont perdu la vie à cause de la Covid-19 ces sept derniers jours.

Pendant ce temps, la course au vaccin s’accélère aux quatre coins du monde. L’Organisation mondiale de la santé comptabilise 164 projets de vaccins en phase pré-clinique et 48 «candidats vaccins», dont 11 qui sont déjà entrés dans la phase trois des essais cliniques.

Plusieurs compagnies ont annoncé cette semaine que l’efficacité de leurs vaccins était de plus de 90%: les Américains Pfizer alliés avec les Allemands BioNTech, les Russes Spoutnik V et les Américains Moderna. Une partie de la fabrication de ce dernier vaccin est prévue en Suisse, dans les locaux du groupe Lonza en Valais.

Le gouvernement suisse a d’ailleurs précommandé 4,5 millions de doses du futur vaccin de Moderna. Mais il ne s’est pas arrêté là: il a aussi réservé 5,3 millions de doses du vaccin anglo-suédois de la firme AstraZeneca. Mi-novembre, le Conseil fédéral a annoncé consacrer 100 millions de francs supplémentaires à l’achat de vaccins. Le crédit sera ainsi porté à 400 millions de francs.

zurich
© Keystone / Gaetan Bally

La pandémie fait flamber les prix en Suisse. Zurich devient la ville la plus chère du monde, avec Paris et Hong Kong.

Genève passe de la 10e à la 7e place par rapport au précédent classement de l’hebdomadaire The Economist, établi en avril dernier. L’étude se base sur les prix de 138 biens et services dans 130 villes majeures tout autour du globe.

Le coût de la vie a fortement augmenté dans les villes d’Europe de l’Ouest, alors qu’il a baissé dans les métropoles américaines, africaines et d’Europe de l’Est. Une différence que The Economist explique en partie par le renforcement des monnaies européennes par rapport au dollar américain.

La pandémie a aussi influencé les prix en raison des problèmes d’approvisionnement qu’elle a provoqués. De plus, les confinements et le télétravail ont modifié le comportement des consommateurs, qui ont acheté davantage d’électronique et de plats pré-cuisinés, mais moins de vêtements.

neige
Keystone / Jean-christophe Bott

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de ski: les Alpes se réchauffent et la neige est moins abondante. Plusieurs études montrent que les hivers sont plus doux à toutes les altitudes en Suisse, en Autriche et en Allemagne.

Les instituts météorologiques de ces trois pays ont constaté des changements importants liés au réchauffement climatique. Dans les plus basses altitudes, la quantité de neige devrait significativement diminuer. Pour skier, il faudra monter au-dessus de 1500 à 2000 mètres.

MétéoSuisse précise que l’isotherme du zéro degré en hiver était située en moyenne à près de 600 mètres d’altitude il y a 50 ans. Elle est aujourd’hui remontée à une altitude d’environ 850 mètres, ce qui a provoqué une forte baisse de l’épaisseur de la couverture neigeuse en montagne et limite sa durée. Le nombre de jours enneigés par an dans les Alpes suisses a diminué d’environ 20 à 30, selon les endroits.

Ces études restent optimistes et estiment qu’il serait possible de freiner la tendance. Mais il faudrait prendre d’importantes mesures de réduction des gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone.

quatre personnes qui marchent en noir et blanc
Keystone / Str

Michel Robin s’en est allé. L’acteur avait bouleversé la Suisse en 1979 en incarnant Pipe, un garçon de ferme un peu simplet, dans le film «Les petites fugues» d’Yves Yersin.

Michel Robin est décédé à l’âge de 90 ans des suites de la Covid-19. Ce «monstre sacré du cinéma français», comme le décrit le journal Le Point, s’est particulièrement distingué dans «La Chèvre» et «Le Fabuleux Destin D’Amélie Poulain».

Mais il a aussi joué dans des films suisses, comme «Les petites fugues», où il a marqué les esprits en parcourant les routes sur son vélomoteur, ou encore «L’Invitation» de Claude Goretta. Michel Robin est originaire de Reims et a intégré la Comédie-Française en 1994. Outre sa carrière au cinéma, il était également reconnu pour ses interprétations théâtrales et a joué dans des pièces majeures de Shakespeare, Molière ou encore Ionesco.

Il a obtenu le grand prix d’interprétation du jury du festival de Locarno en 1979 pour «Les petites fugues», ainsi que le Molière du meilleur second rôle pour «La Traversée de l’hiver» de Yasmina Reza.

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