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Aujourd’hui en Suisse

Chers abonnés,

Comme tous les gouvernements, le Conseil fédéral navigue à vue pour contenir un virus toujours virulent et dangereux, faute de traitement permettant d’en guérir.

Soulagement: les réunions privées (Noël) ne sont limitées qu’à 10 personnes, au lieu des 5 annoncées en début de semaine.

C’est bien plutôt par ses aides financières restrictives que Berne se distingue de ses voisins européens. Les 27 pays de l’Union européenne sont même parvenus à un accord ce vendredi pour un plan de relance consistant.

Bonne lecture,

Conseil fédéral
Keystone / Anthony Anex

Après consultation des cantons, le gouvernement serre la vis pour limiter l’extension de la pandémie. Avec des mesures en vigueur dès samedi et jusqu’au 22 janvier.

Fermeture des bars et restaurants à 19h00; manifestations interdites, à l’exception des enterrements et des cérémonies religieuses, notamment; activités culturelles et sportives limitées à 5 personnes. Quant aux réunions privées, elles doivent se limiter à 10 personnes.

Pour compenser ces nouvelles restrictions, le gouvernement propose au Parlement d’augmenter de 1,5 milliard de francs le montant d’aide pour les cas de rigueur. Une enveloppe qui atteindra ainsi 2,5 milliards de francs.

Le taux d’infection au coronavirus reste élevé en Suisse, plus encore que dans d’autres pays européens. Et le système de santé suisse est au bord de l’épuisement. Difficile dès lors de contester la volonté des autorités de contenir la deuxième vague.

La grogne des acteurs économiques est alimentée par les aides financières consenties, les conditions restrictives pour les obtenir et les dédales bureaucratiques régissant ces flux.  

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Discussion
Modéré par: Emilie Ridard

Le fédéralisme atteint-il ses limites avec la crise du coronavirus?

Le Conseil fédéral envisage de (re)serrer la vis, notamment en raison du nombre d’infections en hausse en Suisse alémanique. Les cantons romands font savoir leur mécontentement de devoir payer pour les mauvais élèves. La «cacophonie sanitaire» serait-elle le signe que le fédéralisme atteint ses limites? Qu’en pensez-vous?

8 Commentaires
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terrasse de bistrot
Mark Henley / Panos Pictures

Une pluie réfrigérante tombait ce vendredi matin sur le quartier des Pâquis. Pour les bistrots de ce microcosme genevois, la situation est toujours aussi tendue. 

Après un mois de fermeture, les restaurants ont pu rouvrir ce jeudi en prenant toutes les précautions sanitaires requises. Mais ils sont sous la menace de nouvelles restrictions si le taux de contamination venait à remonter. 

La navigation à vue sera donc de mise, alors que les aides gouvernementales peinent à ruisseler jusque dans les poches des restaurateurs indépendants. Comme le souligne Le Temps dans son édition de vendredi, la restauration fait partie des oubliés des aides covid.

Nous vous proposons de découvrir quelques-uns de ces bistrots des Pâquis, versant populaire de la Genève internationale, avec le photographe Mark Henley.

épandage
Keystone / Str

En Suisse, 80% des émissions de protoxyde d’azote et 83% des émissions de méthane proviennent de l’agriculture. Des émissions «négligées» dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Alors qu’un sommet de chefs d’État se tient en ligne samedi pour marquer le 5e anniversaire de l’accord de Paris sur le climat, mon confrère Luigi Jorio détaille l’impact de gaz moins connus que le CO2 émis par les énergies fossiles. «Le CO2 a toujours été au centre de l’attention, car il est responsable de plus de 65% du réchauffement dû aux gaz à effet de serre et il est le gaz qui dure le plus longtemps dans l’atmosphère», rappelle un expert.

Mais pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, insuffisants pour nombre de spécialistes, il faut aussi diminuer les émissions de méthane (40% étant d’origine naturelle) et de protoxyde d’azote, soit un quart environ des émissions de gaz à effet de serre. En cause, la demande croissante de nourriture et de fourrage.

Un autre expert cité par Luigi Jorio le dit tout net: «Il y a un conflit entre la façon dont nous nourrissons l’humanité et notre objectif de stabiliser le climat». C’est aussi une bonne raison de renforcer une agriculture en phase avec son environnement. 

De fait, l’augmentation de ces émissions concerne surtout des pays émergents comme la Chine, le Brésil et l’Inde. L’Europe est la seule région du monde où les émissions de protoxyde d’azote ont diminué au cours des 20 dernières années.

gasser
Barbara Bamberger

C’est un natif de Porrentruy qui est à la fenêtre de notre calendrier artistique de l’Avent.

Installé aux États-Unis, Johnny Gasser en est convaincu : «Le cirque doit se réinventer, dans le monde entier. Qu’on soit ukrainien, marocain, américain ou suisse, nous apportons la preuve par le spectacle que nous pouvons travailler tous ensemble.»

Retrouvez-le en ouvrant la 11e fenêtre de notre calendrier.

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