Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses du monde,
Au moment de se préparer pour des fêtes de Noël qui se déroulent en pleine pandémie, je vous propose de garder en mémoire une image: celle de cette nonagénaire lucernoise devenue hier la première suisse à recevoir le vaccin contre le coronavirus.
Certes, des mois difficiles nous attendent encore, mais la plus grande campagne de vaccination de l’histoire suisse a commencé. Cette photographie qui a fait la une des médias porte en elle l’espoir de pouvoir à nouveau serrer dans nos bras les gens que nous aimons.
Bonne lecture et surtout joyeux Noël,
Les Suisses s’apprêtent à célébrer Noël dans une atmosphère particulière cette année. Pandémie de coronavirus oblige, les réunions de famille se dérouleront en comité restreint (pas plus de 10 personnes) et dans le respect des mesures sanitaires.
Les autorités effectueront-elles des contrôles? Tout dépendra des sensibilités régionales et cantonales, note le commandant de la police cantonale jurassienne, interviewé par la RTS. Les autorités comptent avant tout sur la responsabilité individuelle.
En cas de dénonciation au Ministère public, chaque participant d’une réunion à plus de 10 personnes risque une amende entre 100 et 250 francs et l’organisateur de la soirée une amende pouvant aller jusqu’à 500 francs.
Sur le plan religieux, les églises rivalisent d’imagination pour assurer les célébrations. Pas de chant ni de chorale et pas plus de 50 personnes par culte ou par messe, les règles sont strictes. Pour limiter le nombre de fidèles, certaines églises vont par exemple proposer davantage d’offices. D’autres miseront sur des célébrations virtuelles.
- Notre suivi de l’évolution de la pandémie en Suisse
- Le coronavirus en chiffres
- L’articleLien externe de la RTS sur les célébrations à l’église
La veille de Noël, c’est aussi l’occasion de se rappeler que tout le monde n’a pas la chance d’avoir un toit, même dans la riche Suisse. Mais combien sont-ils à vivre dans la rue? Le pays ne dispose pas d’estimations fiables.
Une équipe de chercheurs a lancé la première étude nationale visant à établir une estimation du nombre de sans-abri en Suisse. Pendant la première semaine de décembre, ils ont conduit une série d’entretiens individuels avec des personnes sans domicile fixe. «En général, nos interlocuteurs ont fait preuve de bonne volonté», commente un chercheur.
Quantifier le nombre de sans-abri à l’échelle d’un pays n’est pas mission facile. Cependant, de nombreux États disposent déjà d’estimations, à l’image des États-Unis (553’700 sans-abri), du Danemark (6600) ou de la Corée du Sud (11’000). La Suisse ne mentionne que le taux de pauvreté. Elle a désormais l’occasion de rattraper son retard.
«Notre objectif est de fournir des données qui permettent un changement social», explique le chercheur Christopher Young, qui participe à l’étude. La Suisse n’a pas encore de stratégie nationale pour lutter contre le sans-abrisme. Cette recherche, qui devrait livrer ses premiers résultats au printemps, pourrait donner une impulsion pour en mettre une sur pied.
- Lire l’article de ma collègue Céline Stegmüller
- Le photographe Klaus Petrus est allé à la rencontre des sans-abri
- Les derniers chiffresLien externe sur le sans-abrisme dans le monde, compilés par Homeless World Cup Fondation
Le célèbre attentat de la gare de Bologne, qui avait fait 85 morts et plus de 200 blessés en 1980, revient sur le devant de la scène. Les auteurs de l’une des attaques terroristes les plus meurtrières du 20e siècle en Europe auraient eu des liens avec la Suisse.
Quarante ans après l’attentat de Bologne, la presse italienne révèle que les terroristes avaient des comptes bancaires en Suisse. Ils ont également été rémunérés via un transfert de cinq millions de dollars parti de Genève. Ce sont les nouvelles informations sur le volet financier du massacre qui sont parvenues aux enquêteurs italiens.
Suivre l’argent, c’est la stratégie qu’ont adoptée les enquêteurs pour élucider les zones d’ombres qui subsistent dans cette affaire. Une chose a pu être clarifiée: les motivations des criminels étaient bien de nature fasciste. Les quatre personnes condamnées étaient toutes membres d’organisations clandestines d’extrême droite.
«Bologne – 525779 – X.S.», c’est l’entête d’une note retrouvée sur l’une des personnes impliquées dans l’attentat. Ce bout de papier a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’aux comptes bancaires suisses liés à l’attaque. Ils ont ensuite pu faire la lumière sur les mécanismes financiers qui ont transité par la Confédération pour rémunérer les auteurs.
- L’article de Gotham City sur les nouvelles découvertes
- Retour sur les faits avec la page WikipédiaLien externe consacrée à cet attentat
- Le témoignage d’une victime des attentats du 13 novembre 2015 à Paris
Et pour vous mettre dans une ambiance festive un peu de musique. Derrière l’ultime porte de notre calendrier de l’Avent culturel se trouve la Saint-Galloise Priya Ragu.
Son dernier morceau Good Love 2.0 figure sur la bande-son de la nouvelle édition du jeu vidéo de football le plus célèbre de la planète, FIFA 2021. TV5 Monde a estimé qu’elle était «l’artiste suisse à suivre de près». La BBC diffuse ses chansons, et elle fait partie des coups de cœur du New York Times.
Les parents de Priya Ragu ont fui le Sri Lanka pour se réfugier en Suisse au début des années 80. La musique de la chanteuse est ainsi empreinte de ses origines tamoules, ainsi que de sa passion pour le R’n’B américain.
- Cliquez ici pour écouter et commencer le réveillon de Noël
- Et pour découvrir quel.le artiste a représenté votre canton d’origine, consultez toute notre sélection dans le Calendrier de l’Avent swissinfo.ch
Plus
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative