Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses de partout,

En plus de la meilleure démocratie, la Suisse a le meilleur système de formation du monde… Un peu de pommade ne fait pas de mal en ce début d’année. Mais ce modèle a aussi ses imperfections, avec une maturité professionnelle qui ne joue pas pleinement son rôle de passerelle de l’atelier vers les bancs d’école.

Et pour que les écoles suisses continuent à jouer leur rôle, il faut les garder ouvertes malgré la pandémie. C’est en tout cas l’avis des cantons romands. Nous parlerons aussi de ces séries télévisées qui ont égayé notre confinement, pour voir que le genre ne vieillit pas toujours bien.

Bonne lecture

© Keystone / Gaetan Bally

Florissante, l’économie suisse doit beaucoup au système de formation du pays. Ce qui n’empêche pas quelques couacs. Ainsi la maturité professionnelle, qui permet de repasser de l’apprentissage aux études, ne connaît pas le succès escompté.

Apprentissage dual et passerelles nombreuses permettant aux cols bleus d’endosser un col blanc sont deux des piliers du système de formation helvétique. Le jeune qui a terminé l’apprentissage d’un métier manuel peut retourner sur les bancs de l’école jusqu’à l’obtention d’un bachelor ou d’un master.

Pourtant, le nombre de celles et ceux qui empruntent cette dernière filière tend à stagner depuis quelques années. En fait, elle n’a vraiment du succès que dans un nombre limité de professions. Pourquoi?

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Keystone / Samuel Golay

Coronavirus: face à la «stagnation à un haut niveau» des cas en Suisse, faut-il à nouveau fermer les écoles? Pour les cantons romands en tous les cas, c’est non. Les écoles ne seraient pas un lieu de contamination et les dégâts sociaux de leur fermeture sont bien pires que les risques sanitaires.

Après le sport, la culture et la restauration, il ne reste plus grand-chose à fermer en Suisse. Alors quid des écoles? C’est la question posée dimanche par Lukas Engelberger, président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé. Selon lui, «si les élèves suivaient un enseignement à distance, les parents resteraient, eux aussi, davantage à la maison».

L’idée divise. Alors que certains cantons alémaniques ont repoussé leur rentrée ou avancé leurs vacances, en Suisse romande, aucun changement à l’horizon. Les responsables contactés par Le Temps sont tous opposés à la fermeture. Reste à voir ce que Berne proposera.

• L’articleLien externe du quotidien Le Temps (abonnement)
• Coronavirus: la situation en Suisse – actualisé régulièrement

Keystone / Craig Blankenhorn

Avec la pandémie, nous n’avons peut-être jamais consommé autant de séries télévisées. Mais peut-on encore regarder aujourd’hui celles qui nous ont enchantés il y a 10 ou 20 ans? La RTS se risque à un classement des huit qui ont le plus mal vieilli.

Sexisme, racisme, homophobie, humour déplacé: la génération qui s’est régalée de «Friends», «Sex and the City» ou «24 Heures Chrono» n’y faisait guère attention. Mais aujourd’hui, cela ne passe plus. Pas plus qu’un casting à 98% blanc pour une histoire qui se passe dans la cosmopolite New York.

Faut-il pour autant jeter «Seinfled», «Xena la Guerrière» ou «H» à la poubelle? Certainement pas, conclut l’auteure de ce classement (qui ne va pas se faire que des amis), mais il faut les revoir en se rappelant du contexte d’une époque révolue.

Quant à ceux qui se demandent ce que fait le cultissime «Lost» dans ce top 8, qu’ils se rassurent. La série de J.J. Abrams n’est là que pour une raison: sa fin tellement décevante. Ouf!

• L’articleLien externe de Miruna Coca-Cozma (RTS)