Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
Pour sortir de la pandémie, le monde compte sur la vaccination. Mais que faire lorsqu’on habite dans un pays au système sanitaire défaillant?
Pour les Suisses expatriés, la solution est peut-être de se tourner vers la mère patrie. C’est possible en théorie, mais pas forcément évident en pratique.
Bonne lecture,
La Suisse a commencé sa grande campagne de vaccination contre le coronavirus. Toutes les personnes qui le souhaitent devraient pouvoir être vaccinées d’ici l’été. Mais les Suisses résidant à l’étranger risquent d’être désavantagés.
Les autorités suisses semblent avoir réservé suffisamment de doses de vaccins. Mais ce n’est pas forcément le cas dans beaucoup d’autres pays. Du coup, pour contourner ce problème, des Suisses de l’étranger se tournent vers leur pays d’origine.
Il n’est cependant pas prévu de réaliser des vaccinations dans les représentations diplomatiques à l’étranger. Les vaccins ne peuvent en effet pas être envoyés à l’étranger pour des raisons logistiques.
Reste donc pour les expatriés à revenir au pays pour se faire vacciner. En théorie, c’est possible. Mais les Suisses de l’étranger qui ne sont pas affiliés à une assurance maladie helvétique devront payer de leur poche. Par ailleurs, les restrictions en vigueur risquent de limiter longtemps encore les possibilités de voyages internationaux.
- Article de swissinfo.ch consacré à la vaccination des expatriés
- Infos pratiquesLien externe sur la campagne de vaccination en Suisse romande sur le site de RTS info
- La situation sanitaire actuelle en Suisse sur swissinfo.ch
On a souvent loué la résilience de l’économie suisse face aux effets de la crise sanitaire. Mais les statistiques viennent un peu tempérer cette vision optimiste, notamment au niveau des chiffres de l’emploi.
Vendredi, le Secrétariat d’État à l’économie a indiqué que le nombre de demandeurs d’emploi avait bondi de plus d’un tiers par rapport à 2019, pour s’établir à 250’000 personnes. Il s’agit d’un niveau inédit depuis… 1997!
Le niveau de l’activité a fluctué au fil des vagues pandémiques. Sans surprise, les périodes de confinement ont eu une influence directe sur l’emploi. Selon les experts du Seco, le recours massif au chômage partiel a toutefois permis de fortement limiter la casse.
L’emploi devrait rester un thème majeur du débat politique en Suisse cette année. C’est ainsi que l’Union syndicale suisse vient de présenter ses priorités pour 2021 en demandant notamment une prolongation des indemnités chômage et un renforcement du système de retraite.
- Le résuméLien externe de la conférence de presse du Seco relayé par le magazine économique Bilan
- Le système du chômage partiel expliqué dans un article de swissinfo.ch
- L’info à la source avec le communiquéLien externe du Seco et le détail des statistiques
- Les revendications de l’USS exposéesLien externe sur le site du quotidien Le Temps
- Le même sujet mais en images avec le TéléjournalLien externe de la RTS
On avait déjà pu constater depuis des mois que la pandémie avait favorisé l’essor du télétravail. Désormais, le travail à domicile touche même des secteurs auxquels on ne penserait pas de prime abord comme… l’armée.
Les écoles de recrues d’hiver débutent le 18 janvier. Environ 12’000 conscrits sont attendus sous les drapeaux à cette date. Mais pour la moitié environ, l’instruction théorique militaire de base se fera à domicile par le biais d’une application. Un entraînement physique à distance est également prévu.
Les recrues bénéficiant du programme rejoindront leurs camarades qui ont suivi le cursus normal en caserne trois semaines plus tard. Un test sera effectué pour vérifier si les connaissances enseignées à distance ont été assimilées. En cas d’échec, le rattrapage se fera en caserne durant le week-end.
L’armée adopte cette méthode pour diminuer les risques d’infection au coronavirus. À cette fin, les cours de répétition seront également limités. Ce sont essentiellement des troupes qui peuvent contribuer à la lutte contre la pandémie qui se retrouveront sur le terrain.
- DépêcheLien externe de l’agence ATS reprise sur le site d’ARCINFO
- Si vous préférez le son, le même thème dans le radiojournalLien externe de la RTS
- L’info à la source avec le communiquéLien externe officiel de l’armée suisse
Et pour terminer la semaine sur une note plus positive que ce sempiternel coronavirus, nous vous présentons le plus grand arbre de Suisse. Celui-ci se trouve dans la commune de Val-de-Travers, dans le canton de Neuchâtel.
Le Sapin Président – c’est son nom – présente des dimensions impressionnantes. Sa hauteur atteint désormais 58,02 m. Sa circonférence actuelle est de 4,7 m pour un diamètre de 1,5 m. Son âge également inspire le respect, puisque sa graine aurait germé en 1744.
Sa hauteur fait du Sapin Président l’arbre le plus haut de toute la Suisse. Il est également le deuxième sapin le plus haut d’Europe, un seul spécimen faisant légèrement mieux que lui (59,7 m) au Monténégro.
Comme d’autres, la forêt suisse est soumise une augmentation des dangers (irruption de ravageurs exogènes, sécheresse accrue). Mais de manière générale, elle tend à s’étendre, notamment en raison du recul de l’activité agricole en altitude.
- Le géant neuchâtelois filméLien externe par le Téléjournal de la RTS
- ReportageLien externe au pied du plus grand arbre de Suisse avec le magazine Terre & Nature
- Article de swissinfo.ch sur l’extension de la forêt suisse
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