Aujourd’hui en Suisse
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L’arsenal suisse de lutte contre le coronavirus s’étoffe: Berne vient de conclure un contrat pour un traitement à base d’anticorps monoclonaux, tandis que la barre des deux millions de vaccinations a été franchie.
La rencontre entre la Suisse et l’Union européenne, qui aura lieu vendredi, alimente les conjectures de la presse; le choix des futurs avions de combat helvétiques divise et le Parc national suisse reçoit une reconnaissance internationale.
Excellente lecture,
La barre des deux millions d’injections de vaccin contre la Covid-19 a été franchie en Suisse. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) l’a annoncé cet après-midi en conférence de presse.
Une cinquième demande d’autorisation pour un vaccin a été déposée en Suisse par CureVac. La Confédération a précommandé 5 millions de doses du candidat vaccin à ARNm de la société allemande. L’organe de contrôle Swissmedic doit désormais s’assurer qu’il respecte toutes les exigences.
Si l’on parle beaucoup des vaccins, la recherche de traitements avance elle aussi. La Confédération vient de signer un contrat pour se procurer 3000 doses d’anticorps monoclonaux, développés par la société Regeneron Pharmaceuticals en partenariat avec Roche.
Il s’agit d’anticorps clonés en culture et injectés à la personne malade afin de neutraliser le virus. Les études cliniques montrent que ces traitements protègent contre les formes graves de la maladie. Ils seront disponibles dès la mi-mai pour certains groupes de patients à risque.
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L’accord-cadre entre la Suisse et l’Union européenne est largement couvert par les médias, quelques jours avant la rencontre entre le président de la Confédération Guy Parmelin et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour clarifier la position de Berne.
La presse révèle notamment le procès-verbal d’une réunion de l’UE vendredi qui montre que, pourl’organisation, la balle est dans le camp de la Suisse. «En aucun cas, Bruxelles n’assumera la responsabilité d’un éventuel échec», résume le correspondant du Tages Anzeiger à Bruxelles, et «il n’y a pas de plan alternatif».
«Le fait qu’Ursula von der Leyen ait tenu à maintenir ce rendez-vous montre une volonté de tendre la main», souligne pour sa part Le Temps. Guy Parmelin ira-t-il dans le même sens? Le ministre a annoncé: «Je ne vais pas jouer les Boris Johnson». Sans plus de précisions.
Comme le relèvent la plupart des médias, le collège gouvernemental est loin d’être unanime sur la voie à suivre avec Bruxelles. C’est ce flou qu’Ursula von der Leyen entend dissiper.
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Furtif, sophistiqué, conçu pour exceller dans diverses missions, l’avion de combat américain F-35 compte parmi les candidats sérieux envisagés par la Confédération pour le renouvellement de sa flotte.
Cet appareil high-tech américain enchaîne toutefois les controverses de l’autre côté de l’Atlantique. L’avion de chasse de Lockheed Martin accuserait notamment de gros retards dans sa pleine mise en service, présenterait de nombreux défauts techniques et des problèmes d’usure précoce.
Alors que le choix de Berne doit être annoncé d’ici juin, la Suisse doit-elle s’inquiéter de ces déconvenues? Pour l’expert en défense aérienne Joseph Henrotin, par ses caractéristiques l’appareil aurait déjà de quoi refroidir la Confédération.
Mais il rappelle que les aspects politiques comptent bien plus dans l’achat d’un avion de combat que la technique. Acheter le F-35, c’est aussi acheter «l’ombre portée de la puissance américaine», dit-il. Une partie des parlementaires s’inquiètent d’ailleurs d’une trop grande dépendance envers Washington en cas d’achat.
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Le Parc national suisse est désormais considéré comme l’un des mieux protégés au monde. Établi il y a un peu plus d’un siècle dans le canton des Grisons, il devient le premier site helvétique sur la Liste verte de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Avec ses forêts et ses zones alpines et subalpines, le Parc national est une réserve naturelle stricte pour l’UICN. Il constitue également une réserve de biosphère de l’UNESCO, où sont observées des espèces menacées.
Norme mondialement reconnue, la Liste verte rassemble au total 59 réserves naturelles de 16 pays. Elles se distinguent par «une gestion exemplaire, des structures équitables et un engagement à long terme pour la conservation réussie de la nature», selon l’organisation.
Outre le Parc national suisse, sept nouveaux sites français sont ajoutés à la Liste verte – la France est le pays qui en compte le plus. Deux nouvelles zones italiennes ont aussi été intégrées.
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