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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne. À lire cette sélection de l’actualité du jour, on en serait presque à déprimer: la Suisse est de plus en plus sale, les aéroports y sont presque déserts, bon nombre d’élèves sont harcelés et les universités risquent la marginalisation. Mais courage, à chaque problème il y a aussi une solution.  

Bonne lecture,

salle de classe
swissinfo.ch

Les chamailleries sont courantes à l’école. Mais lorsque cela tourne au harcèlement, cela devient beaucoup plus grave. Dans le pire des cas, cela peut même se solder par le suicide des élèves touchés. Les autorités scolaires se doivent donc de réagir.

En Suisse, les écoles prennent la problématique très au sérieux. Et pour cause: des statistiques montrent que le harcèlement n’est de loin pas un phénomène marginal; il toucherait environ 10 pour cent des élèves.

Afin de montrer à quoi peut ressembler cette lutte, une équipe de swissinfo.ch s’est rendue à l’Institut International de Lancy, dans le canton de Genève. Cet établissement a opté pour une méthode qui est utilisée dans la plupart des écoles de Finlande, mais également dans plus de 18 autres pays. L’accent est avant tout mis sur la prévention.

Les systèmes de lutte varient en fonction des cantons, et aucun ne permet d’éradiquer complètement le phénomène. Mais comme le souligne Basile Perret, de la Haute École de travail social de Lausanne et spécialiste de la question, «le pire est de fermer les yeux».

  • Le reportage de swissinfo.ch à l’Institut International de Lancy
  • En 2019, le quotidien Le Temps consacrait un articleLien externe à la lutte complexe contre le harcèlement scolaire
  • La formation anti-harcèlement des enseignants romands à découvrirLien externe sur les ondes de la radio RTS
Déchets autour d une poubelle
Keystone

À l’étranger, on pense généralement que la Suisse est un pays très propre. Ce stéréotype flatteur était peut-être un jour justifié, mais il colle de moins en moins à la réalité. Face à la montagne de déchets abandonnés sur la voie publique, Genève lance une nouvelle campagne de sensibilisation.

Le «littering», c’est-à-dire l’abandon de déchets dans des espaces non prévus à cet effet, représente un vrai problème en Suisse. Les villes sont tout particulièrement touchées. Ainsi, à Genève, sur les 5000 tonnes de déchets ramassés en moyenne chaque année, un tiers est récupéré par terre. La ville dispose pourtant de plus de 3000 poubelles et 140 points de recyclage.

Les autorités genevoises ont décidé de réagir, car les déchets sauvages donnent une mauvaise image de la ville, renforcent le sentiment d’insécurité et coûtent des dizaines de millions de francs par an en frais de ramassage. Elles ont lancé une nouvelle campagne de sensibilisation avec deux installations géantes situées sur les deux rives du lac. Les amendes deviennent également salées: jeter un mégot à terre peut coûter entre 100 et 200 francs.

Les zones urbaines ne sont pas les seules à être touchées par le phénomène. À la campagne, les agriculteurs se plaignent de retrouver très régulièrement dans leurs champs en bord de route des détritus jetés depuis les voitures, avec parfois des conséquences fatales sur le bétail qui les ingurgite.

  • La campagne genevoise contre le littering à découvrirLien externe sur RTS Info
  • L’info à la source: le dossierLien externe littering de l’Office fédéral de l’environnement
  • Si vous avez plus de temps, un reportageLien externe de 2015 du magazine Temps Présent de la RTS sur «la peste de nos rues»
  • Le littering en comparaison internationale dans un article de swissinfo.ch
Homme assis à son bureau
© François Wavre | Lundi13

L’abandon des négociations sur la conclusion d’un accord-cadre entre la Suisse et l’Union européenne inquiète de nombreux milieux en Suisse. Parmi les plus alarmistes, on trouve ceux de la recherche et des universités, qui craignent un affaiblissement à terme de la place scientifique suisse dans le monde.

Parmi les voix qui comptent dans les cercles scientifiques, il y a celle de Martin Vetterli. Dans une interview accordée à swissinfo.ch, le président de l’École polytechnique fédérale de Lausanne estime qu’en renonçant à cet accord-cadre, «la Suisse s’est tiré une grosse balle dans un petit pied».

Le problème est que les universités suisses risquent désormais d’être écartées des programmes de recherches européens. Le manque de collaboration avec les voisins européens aurait aussi de fâcheuses conséquences sur la mobilité des étudiants suisses et sur le financement des universités.

Pour le président de l’EPFL, il est dangereux de se retrouver isolé à une époque où trois grands blocs se disputent l’hégémonie technologique: l’Amérique du nord, l’Asie et l’Europe.  

  • Lisez l’interview de Martin Vetterli à swissinfo.ch
  • Le quotidien Le Temps s’est également intéresséLien externe à l’angoisse des chercheurs suisses après l’abandon de l’accord-cadre
  • Le même sujet, mais en radio et en télévision, sur le siteLien externe de RTS Info
Avions alignés sur le tarmac
Keystone / Ennio Leanza

Les aéroports suisses sont loin de s’être remis des effets de la pandémie. La chute des passagers s’est encore accélérée au premier trimestre de cette année.

Selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique présentés jeudi, seulement 1,4 million de passagers ont décollé ou atterri dans les aéroports suisses durant les trois premiers mois de l’année, contre 10,1 millions l’année précédente à la même période. C’est l’aéroport de Genève qui a subi le plus fort tassement (-89% de voyageurs), devant ceux de Zurich (-86,1%) et Bâle-Mulhouse (-80,3%).

La crise due à la pandémie touche naturellement aussi les compagnies aériennes, parmi lesquelles Swiss. Il y a quelques jours, la compagnie avait annoncé plancher sur un programme de restructuration devant déboucher sur la suppression de 1700 emplois équivalents plein temps, soit 20% de ses effectifs totaux.

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