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Villa La Grange

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Bonsoir à vous, Suisses du monde, 

Ça rayonne tous azimuts! Comme le soleil sur la Suisse ces jours-ci, comme Joe Biden en Europe pour son premier voyage présidentiel, comme Genève qui s’apprête avec application pour la rencontre du président américain et de son homologue russe, comme les photographies de l’artiste contemporaine Hannah Villiger exposées à Rome, comme le radium radioactif utilisé au siècle dernier pour illuminer les montres suisses.

Bonne lecture,      

Villa La Grange
Keystone / La villa La Grange à Genève

Demeure patricienne du 18e siècle entourée d’un parc verdoyant, la Villa La Grange est en plein toilettage pour accueillir les présidents américain et russe. Un tête-à-tête qui mobilise Genève et la Suisse.

Avant d’atterrir à l’aéroport de Genève, Joe Biden aura montré en quoi consiste sa volonté de raffermir les liens des États-Unis avec ses alliés occidentaux du G7, de l’Union européenne et de l’OTAN. Un préambule à son face-à-face avec Vladimir Poutine.

Pour autant, la rencontre ne devrait virer à l’affrontement. Du cadre doré de la villa La Grange pourrait même sortir des avancées, comme sur les armes nucléaires. Quoi qu’il en soit, Genève astique son rayonnement international, ses grands hôtels pouvant enfin remplir leurs chambres avec les consistantes délégations présidentielles. Les réunions qui ponctuent la tournée européenne de Joe Biden sont en présentiel, comme avant ou presque. Du baume pour une Genève internationale fantomatique depuis l’année dernière.

  •  Les préparatifs du sommet Biden-Poutine en vidéo (RTS/swissinfo.ch) 
  •  L’héritage centenaire du parc La Grange (LeTemps.ch/abonnésLien externe)
  •  Les perspectives de paix, selon Marc Finaud (swissinfo.ch)
  • Point fort – Le visage renouvelé de la Genève internationale
rolex learning center de l EPFL
© Keystone / Le Rolex Learning Center de l’EPFL

Les 10 universités suisses, comme les 2 écoles polytechniques fédérales bénéficient de financements privés. Au risque de leur indépendance?, s’interroge ma consœur Isobel Leybold-Johnson.

Dernier exemple de ce partenariat public-privé, Credit Suisse et l’Université de St-Gall (HSG), renommée pour ses chaires en droit et en économie, ont annoncé en mars dernier la conclusion d’un partenariat stratégique. La contribution de la banque atteint une hauteur de 20 millions de francs sur 10 ans. La moitié de cette somme permettra la création d’un Centre d’innovation pour les services de la finance (Center for Financial Services Innovation).

Et comme à chacun de ces partenariats entre hautes écoles et entreprises, les partenaires assurent que la liberté académique est assurée. Au reste, l’université de St-Gall n’a pas attendu ce financement privé pour former des générations de juristes et d’économistes résolument libéraux.

Les scientifiques suisses songent plutôt à leur avenir incertain dans la recherche européenne, assombri par la rupture des négociations sur l’accord-cadre entre Berne et Bruxelles.

Manufacture horlogère à Bienne, vers 1920.
Nouveau Musée Bienne/Manufacture horlogère à Bienne, vers 1920.

Au 20e siècle, des ouvrières ont apposé sans la moindre protection une peinture au radium radioactive qui permettait de lire l’heure dans l’obscurité. L’horlogerie suisse a tardé à réagir.

On les appelait les «Radium Girls» il y a un siècle aux États-Unis. Ces jeunes ouvrières de l’horlogerie enduisaient le cadran et les aiguilles de la montre d’une peinture à base du métal aussi rayonnant que radioactif. Pour affiner la pose de l’enduit, elles avaient l’habitude de lisser le pinceau en l’enserrant avec leurs lèvres, ingérant à chaque fois de petites quantités de ce poison radioactif.

Un danger mortel pour la santé que les ouvrières contribuent à faire connaitre à leur insu. Au vu des décès constatés, le radium est interdit en 1937 pour les utilisations non médicales.

En Suisse, il faudra attendre les années 60 pour qu’une législation restreigne strictement l’usage de ce produit extrait de l’uranium.

  • Ces femmes qui faisaient luire montres et réveils (swissinfo.ch)
Composition photographique avec des bouts de corps nu.
Les volumes saisis par l’artiste suisse Hannah Villiger (1951-1997) sont des grilles de chair vivante, des masses transformées enveloppées d’un épiderme qui devient espace critique, symbolique, politique. Copie du montage Polaroid pour Block I (1988), Lambda Print. Hannah Villiger Nachlass / Gottfried-Keller Stiftung

Le corps-à-corps de la photographe Hannah Villiger s’expose à l’Institut suisse de Rome. L’occasion de (re)découvrir l’œuvre de cette figure de l’art contemporain.

La Villa Maraini qui abrite l’Institut suisse de Rome, Hannah Villiger s’en est imprégnée comme boursière dans les années 70. Ces travaux photographiques ont ensuite été montrés dans des biennales à Paris, comme à Sao Paulo, des centres d’art contemporain en Suisse. Durant ces décennies, l’art contemporain s’affirmait dans le monde occidental.

L’exposition romaine souligne la centralité du corps dans l’œuvre de l’artiste suisse. Une mise à nu explorée sans faux semblants.    

  • La photographie sculpturale de Hannah Villiger se dévoile à Rome (swissinfo.ch)
  • Works/SculpturalLien externe, la première exposition en Italie consacrée à l’artiste contemporaine Hannah Villiger (1951-97)
  • Le blog de l’Institut suisse en Italie hébergé par LeTemps.chLien externe

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