Aujourd’hui en Suisse
Suisses du monde, bonjour,
En cette deuxième semaine de juillet, la Suisse a définitivement commencé ses vacances et semble avoir pris un rythme de croisière balnéaire, auquel les médias n’échappent pas.
Alors, hormis les articles relatant la victoire de l’Italie sur l’Angleterre à l’Eurofoot – dont je vous ferai grâce – point de nouvelle croquante à nous mettre sous la dent, mais des articles de fond pour briller aux apéritifs ou dîners estivaux.
Bonne lecture!
Dans une série en plusieurs volets, swissinfo.ch donne la parole à des voix qui s’élèvent pour défendre la liberté d’expression dans le monde. Dans le premier épisode, nous partons pour le Japon.
Ishigaki est une petite île située à plus de 2000 kilomètres de la capitale nippone. Et pourtant, malgré son éloignement et sa taille minuscule, elle s’est récemment retrouvée au centre des luttes de pouvoir géopolitiques en Asie de l’Est.
La position stratégique qu’occupe Ishigaki en mer de Chine orientale motive les Forces d’autodéfense japonaises à y installer une base. Or les 50’000 habitants de l’île, dont Manami Miyara (28 ans), ne l’entendent pas de cette oreille.
Dans une vidéo, elle raconte à swissinfo.ch pourquoi et comment les autochtones de cette région sont enclins à faire entendre leur voix et comment ils s’y sont pris pour bloquer l’implantation de la base militaire.
- Manami Miyara, la voix de la démocratie à Ishigaki
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Notre dossier sur la liberté d’expression
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Après plus ou moins chaque votation, on nous parle du clivage entre villes et campagne. S’il existe bel et bien, le fossé entre votes citadins et ruraux est pourtant moins profond que dans d’autres pays.
Des citadins progressistes d’un côté, des campagnards conservateurs de l’autre? Si l’infatigable «clivage ville-campagne» refait surface à chaque votation – pas plus tard que le 13 juin, la réalité n’est pas aussi tranchée.
D’une part, la ville «colonise» la campagne, comme le relève Vincent Kaufmann, professeur en sociologie urbaine à l’EPFL. Cela rend donc l’opposition de ces espaces moins aisée. En effet, la plupart des personnes qui vivent à la campagne sont des pendulaires qui travaillent en ville. D’autre part, le fait que la Suisse soit une Confédération avec un pouvoir décentralisé représente un élément de nature à limiter le fossé entre les différentes zones.
Il existe toutefois deux sujets qui fâchent et qui divisent ruraux et citadins: le logement et la voiture, en plus des thématiques touchant plus généralement au mode de vie paysan. Pas étonnant donc que les votations du 13 juin aient été un exemple parfait de ce fossé culturel.
- Lire toutes les explications et l’analyse de ma collègue Pauline Turuban
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Retour sur la votation du 13 juin, la journée des extrêmes
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Villes-campagnes, le fossé qui divise la Suisse?
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Un sondage UBS publié lundi révèle que les femmes s’inquiètent de leur situation financière, notamment à l’âge de la retraite. Cependant, rares sont celles qui prennent le problème à bras-le-corps.
Selon les auteurs, les femmes ont raison de s’inquiéter de leur santé financière, puisqu’elles vivent plus longtemps que les hommes (en moyenne quatre ans de plus) et cotisent souvent moins que ceux-ci, «surtout en raison des interruptions de carrière et du travail à temps partiel en lien avec la maternité».
Malgré cela, très peu de femmes interrogées se soucient activement des questions financières sur le long terme. Et celles qui sont fortunées «se préoccupent davantage des effets du changement climatique que de la performance de leurs investissements », relève l’étude.
70% des femmes interrogées «regrettent de ne pas s’être inquiétées de leur prévoyance durant leurs jeunes années» et un peu plus de la moitié insistent sur un partage égal des tâches au sein du couple, afin de pouvoir travailler plus.
- L’articleLien externe de la RTS à ce sujet
- Le Parlement fixe l’âge de la retraite des femmes à 65 ans
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Un bilan «misérable» deux ans après la grève des femmes
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