Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne,
Une fois de plus, l’actualité du jour en Suisse est marquée par l’abondance des précipitations. Dans certaines régions, la situation est même devenue critique, comme vous pourrez le découvrir dans cette sélection de l’actualité de ce jeudi.
Bonne lecture,
Que ce soit dans les journaux, à la radio, à la télévision ou dans la rue, toute la Suisse ne parle plus que de la météo. Les pluies presque incessantes des derniers jours provoquent des dégâts et bien des inquiétudes. La Suisse n’est d’ailleurs pas la seule touchée: la situation est également difficile notamment dans l’est de la France, en Belgique et surtout en Allemagne, où le bilan s’est alourdi à 19 morts.
Après plusieurs jours de précipitations, la situation reste très inquiétante. Elle s’est même aggravée dans certaines régions de Suisse dans la nuit de mercredi à jeudi. La crue de lacs et de cours d’eau constitue le principal danger. Il est fortement déconseillé ou interdit de s’adonner à des activités nautiques ou même simplement de trop d’approcher de certains cours d’eau. Le président de la Confédération Guy Parmelin a constaté une «situation critique».
Cette situation a aussi de sérieuses conséquences sur plusieurs activités économiques, en particulier le tourisme et l’agriculture: les campings se vident, les cultures maraîchères sont noyées, les fruits pourrissent, le mildiou envahit les vignes… Mais une profession en tout cas ne chôme pas, celle des assureurs. La filiale helvétique de la compagnie allemande Allianz s’attend à des records d’indemnités.
La situation devrait rester tendue jusqu’en fin de semaine avec un nouveau froid qui a atteint la Suisse jeudi. Les choses devraient ensuite largement s’améliorer à partir du week-end, selon les prévisions de Météosuisse.
- Le suiviLien externe complet de la situation sur le site de RTS info
- Puisque la météo est le grand thème du moment, autant aller s’informer à la source sur MétéosuisseLien externe
- Il n’avait jamais autant plus en Suisse depuis 34 ans, comme le souligne cet articleLien externe de 20 minutes
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L’argent a coulé à flots pour mettre au point des médicaments et des vaccins contre le Covid-19. Et avec succès! De nouveaux produits ont été élaborés dans des temps record. En revanche, l’argent se fait beaucoup plus rare lorsqu’il est question de faire parvenir ces produits dans des régions reculées, notamment en Afrique.
Au début de la pandémie, l’Afrique semblait relativement épargnée par la pandémie de coronavirus. Mais depuis, les contaminations se sont multipliées. Avec seulement 1% de sa population complètement vaccinée, l’Afrique est confrontée à une hausse des cas, alors que le variant Delta, hautement contagieux, se propage.
Disposant de peu de moyens financiers, les systèmes de santé africains sont confrontés à un double problème. Tout d’abord, il faut acheter les vaccins et les médicaments, relativement onéreux. Mais une fois en possession de ces produits, faut-il encore avoir les moyens de les distribuer correctement dans des régions parfois très reculées. L’infrastructure et le personnel nécessaires pour le faire pèsent aussi lourdement sur les budgets de santé africains.
L’Organisation mondiale de la santé demande une aide plus efficace pour aider l’Afrique à faire face à la pandémie. C’est ainsi que le Mécanisme de financement mondial, hébergé par la Banque mondiale, essaie de drainer davantage d’argent. Des solutions innovantes sont mises au point par les investisseurs, notamment en Suisse.
- Article de swissinfo.ch consacré aux solutions destinées à trouver de l’argent pour l’Afrique
- La situation pandémique en Afrique relatée par franceinfo:Lien externe
- L’an dernier encore, on s’étonnait du peu de vigueur de la pandémie en Afrique, comme dans cet articleLien externe du quotidien Le Temps
On le savait déjà, mais c’est une fois de plus confirmé: le nom de Roger Federer fait vendre. La vente aux enchères de tenues et de raquettes que le champion de tennis collectionnait depuis le début de sa carrière a rapporté près de 4 millions de francs.
La vente aux enchères a été assurée par la célèbre maison Christie’s. Elle s’est faite en direct, le 23 juin à Londres ainsi qu’en ligne du 23 juin au 14 juillet. La vente en direct était consacrée à la carrière de Roger Federer dans les quatre tournois du Grand Chelem, tandis que la vente en ligne portait sur l’ensemble de ses 21 années sur le circuit ATP.
L’intégralité des objets mis en vente a trouvé preneur. Le montant total a atteint 3,98 millions d’euros, soit trois fois la valeur de l’estimation de base. L’argent récolté sera versé à la Fondation Federer pour des projets éducatifs pour des enfants en Afrique du Sud et en Suisse.
Les objets de Roger Federer sur le circuit risquent de devenir plus rares, car la suite de sa carrière semble toujours plus incertaine. Âgé de presque 40 ans, le champion a été éliminé en quart de finale du dernier tournoi de Wimbledon et a annoncé ensuite renoncer aux Jeux olympiques de Tokyo en raison de douleurs au genou.
- Les résultats de la vente aux enchères dans une dépêcheLien externe de l’AFP publiée sur Eurosport
- Article de 20 minutes sur le renoncementLien externe de Roger Federer aux JO de Tokyo
- RétrospectiveLien externe en vidéos de la carrière de Roger Federer sur RTS Archives
Le nom de Heini Hediger n’évoque probablement rien au grand public. Pourtant, cet ancien directeur du zoo de Zurich a eu une influence considérable sur la manière dont les animaux sont aujourd’hui présentés dans les parcs zoologiques modernes.
Heini Hediger considérait que les animaux n’étaient pas des objets d’exposition, mais des êtres vivants qui ont des besoins multiples et spécifiques. Cette conception, qui semble aller de soi de nos jours, était révolutionnaire il y a plusieurs décennies.
Zoologiste de formation, il a pu mettre ses idées en pratique au zoo de Zurich. Sa vision s’est notamment traduite par la construction d’installations qui se concentrent sur les besoins des animaux et non du public. C’est ainsi qu’il a notamment aussi développé l’idée d’écosystèmes couverts dans les années 1950 déjà.
Il existe aujourd’hui un Prix Heini Hediger. Il s’agit de la plus haute distinction dans le monde des parcs zoologiques, preuve que l’œuvre de ce pionnier n’a pas été oubliée et reste d’actualité.
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