Aujourd’hui en Suisse
Helvètes du monde, bonjour,
La santé. Elle peut être physique, psychologique ou financière; on peut aussi l’étudier; ou la perdre. Dans cette sélection, je vous propose de faire un tour des différents aspects qu’elle revêt.
Bonne lecture,
La Confédération a repensé l’établissement des certificats Covid pour les personnes de l’étranger – et l’a considérablement simplifié.
Depuis mardi, les personnes qui entrent sur le territoire suisse peuvent obtenir un certificat Covid suisse via une plateforme électronique centralisée. Sur la plateforme, les informations et documents requis peuvent être téléchargés et transmis numériquement. Le délai de traitement d’une demande peut aller jusqu’à 5 jours ouvrables.
Actuellement, le certificat Covid est exigé en Suisse pour l’accès à de nombreux lieux publics. Les personnes possédant un «certificat COVID numérique de l’UE» ou un certificat compatible avec le «certificat COVID numérique de l’UE» ne doivent pas demander de certificat Covid suisse, car leur certificat est reconnu en Suisse.
A partir du 25 octobre 2021, seuls le certificat suisse Covid et les certificats Covid compatibles avec l’UE seront approuvés en Suisse. Cela met fin à une phase transitoire qui permettait aux voyageurs suisses d’accéder à certains lieux même avec des certificats de vaccination étrangers.
- Certificat Covid suisse: ce qu’il faut savoir quand on vient de l’étranger
- La plateforme nationaleLien externe de demandes pour le certificat Covid
- Retrouvez d’autres informations à ce sujet sur le site de l’Organisation des Suisses de l’étrangerLien externe
Bien que la sensibilisation aux questions de genre existe depuis de nombreuses années, peu d’écoles de médecine dans le monde ont mis des initiatives en pratique. Celle de Lausanne entend changer la donne.
Hommes et femmes ne sont pas affectés de la même manière par certaines maladies (notamment cardiaques) ou maux (par exemple dans le ressenti de la douleur). Or ces différences peuvent avoir d’importantes conséquences sur le diagnostic et le traitement proposés par le corps médical. Pourtant, les facultés de médecine abordent rarement les questions du sexe et du genre dans leur enseignement.
Pour y remédier, celle de Lausanne a mis en place un programme pilote en collaboration avec Unisanté, le Centre universitaire de médecine générale et de santé publique à Lausanne. Les étudiantes et étudiants en médecine passent une semaine dans une clinique à diagnostiquer et soigner des personnes. Accompagnés par des expertes et experts, elles et ils réfléchissent ensuite à l’influence qu’a pu avoir le genre sur leur raisonnement clinique.
L’équipe du programme pilote a bon espoir de pouvoir étendre son initiative à toute la Suisse, car même si «ce fut un très long processus pour sensibiliser aux problèmes et convaincre d’inclure la perspective de genre dans les contenus d’enseignement», l’enseignement spécifique au genre est désormais accueilli positivement en Suisse.
- Une université suisse s’attaque aux préjugés sexistes dans les facultés de médecine
- Les différences entre hommes et femmes existent aussi en santé
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Une start-up suisse veut épargner aux femmes des douleurs inutiles
Dans l’affaire des filatures de plusieurs ex-employés de Credit Suisse, la FINMA, l’autorité suisse de surveillance des banques, constate de «graves violations» du droit de surveillance, comme le rapporte Le Temps.
L’affaire avait fait grand bruit à l’automne 2019 et avait poussé le directeur d’alors à prendre la porte en février de l’année suivante. A peu près à la même époque, la Finma avait commencé son enquête, dont elle vient de publier le compte-rendu.
Selon ce dernier, «dans la plupart des cas, les décisions de filature étaient prises de manière informelle et sans justification valable». Il confirme également que plusieurs membres de la direction étaient informés de ces filatures, élément que la banque avait toujours nié.
La Finma donc décidé de plusieurs mesures contre Credit Suisse, donné un blâme à deux personnes et ouvert une procédure contre trois autres. Elle a également conclu une seconde enquête qui portait sur les «tuna bonds» – des prêts consentis par la banque devant financer le développement de la pêche au thon au Mozambique, mais qui ont en grande partie servi à l’achat d’équipements de surveillance pour la défense côtière.
- La Finma constate de «graves violations»Lien externe dans l’affaire des filatures à Credit Suisse (Le Temps)
- Credit Suisse devra payer 475 millions de dollars dans l’affaire des «tuna bonds»Lien externe (Le Temps)
- Banques: penser vert ou disparaître, le dilemme
On lui doit, dit-on, la tradition des douches de champagne sur les podiums. Lui, c’était Jo Siffert, coureur automobile suisse décédé il y a cinquante ans dans un accident de circuit et devenu légende.
Jo Siffert n’a pas le palmarès d’autres grands coureurs comme Fangio ou Senna. Et pourtant, un demi-siècle après sa mort, le Fribourgeois reste un nom connu pour toute personne férue de sport automobile.
Ce passionné de course s’est d’abord fait une place en F2 et dans les courses de côte. Il a également brillé en motocyclisme en début de carrière. «Parfois, il participait à plusieurs compétitions durant un même week-end», se souvient son ancien attaché de presse.
Mais si l’histoire de Jo Siffert séduit, c’est aussi parce qu’il était l’archétype du « self-made-man », issu d’une famille modeste, il a dû travailler dur pour pouvoir en partie financer sa passion. Doté d’un sens inné du commerce, il a été le premier ambassadeur de la marque horlogère suisse Heuer, pionnière du parrainage dans la formule 1. Son employeur Porsche en a également profité, puisque c’est à son coureur que la marque doit la conquête du marché américain.
- Avec Jo Siffert, la course automobile est devenue un mythe
- Jo Siffert, l’homme qui fit monter Porsche dans les tours aux États-Unis
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