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Dorures sur un toit du Château de Versailles

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne. En Suisse comme ailleurs, cette semaine aura été marquée par le grand retour de la pandémie. Ce vendredi, l’Autriche annonce d’ailleurs le confinement de sa population dès lundi et la vaccination obligatoire pour février.

Pour marquer une pause dans cette morosité ambiante, il n’y aura que des sujets positifs, drôles ou légers dans cette dernière sélection de l’actualité de la semaine. Toutes les mauvaises nouvelles ont été délibérément bannies.

Alors, bonne et joyeuse lecture!

Portrait de femme
Keystone / Anthony Anex

Elisa Shua Dusapin rayonne désormais bien au-delà de la francophonie. L’écrivaine jurassienne vient de recevoir le National Book Award dans la catégorie «littérature traduite». Il s’agit de l’un des plus prestigieux prix littéraires du monde anglo-saxon.

Elle est récompensée pour son roman Hiver à Sokcho, devenu Winter in Sockoh dans la langue de Shakespeare. L’histoire se passe dans une petite ville portuaire de Corée du Sud. La narratrice, qui partage sa vie entre sa mère poissonnière et son petit ami mannequin,  raconte comment l’arrivée d’un auteur français de bande dessinée dans la pension où elle travaille va bouleverser sa vie monotone.

Son livre a été choisi parmi 154 romans contemporains écrits dans 27 langues. «Un roman sobre et viscéral qui explore les failles identitaires culturelles, intimes ou nationales. L’élégante traduction d’Aneesa Higgins sublime la langue d’Elisa Shua Dusapin», a argumenté le jury américain.

Ce premier roman de l’écrivaine franco-coréenne a connu un vif succès dès sa sortie en 2014. Traduit en six langues, il a déjà été primé à plusieurs reprises. Une adaptation cinématographique est également en cours.


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Discussion
Modéré par: Marc-André Miserez

Dérèglement climatique – faut-il décréter l’état d’urgence?

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Assiette de nourriture vide
© Keystone / Gaetan Bally

«Autre pays, autres mœurs»: cet adage bien connu se vérifie assez souvent dans le domaine culinaire. On peut le constater une nouvelle fois avec l’usage du «doggy bag» qui peine à se généraliser en Suisse romande, alors que cette pratique ne heurte plus personne dans bien d’autres pays.

L’usage du «doggy bag» – littéralement «sac pour le chien» – est apparu aux États-Unis dans les années 1940. Il s’agit d’un petit sac qui permet de ramener chez soi les restes d’un repas qu’on n’aurait pas réussi à finir au restaurant. Très populaire outre-Atlantique, cette pratique s’est également répandue sur le Vieux Continent. En France, par exemple, les restaurateurs ont l’obligation de le proposer depuis le 1er juillet dernier.

De nos jours, cette pratique est favorisée pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Selon les statistiques de l’Office fédéral de l’environnement, quelque 2,8 millions de tonnes de nourriture ont été gaspillées en Suisse en 2019. La restauration est à l’origine de 14% de ce gaspillage.

Pour autant, une recherche de Blick montre que l’utilisation du «doggy bag» ne séduit pas vraiment en Suisse romande. Deux explications sont avancées. D’abord, les portions servies dans les restaurants suisses ne sont pas gargantuesques. Ensuite, la pratique n’est pas encore entrée dans les mœurs et la clientèle craindrait d’être considérée comme «pingre» en emportant des restes à la maison.

  • Le pointLien externe sur la pratique du «doggy bag» en Suisse romande sur le site de Blick
  • En 2017, swissinfo.ch parlait de la responsabilité de la Suisse en matière de gaspillage alimentaire
Dorures sur un toit du Château de Versailles
EPV / Thomas Garnier

La Chapelle royale du Château de Versailles a retrouvé toute sa splendeur grâce à un mécène suisse. La restauration de ce bâtiment a coûté 16 millions d’euros, dont 11 payés par un Suisse qui a souhaité garder l’anonymat.

La Chapelle royale est l’un des ouvrages les plus importants du Château de Versailles avec la Galerie des Glaces. Sa restauration a nécessité des moyens importants: trois ans de travaux, de la charpente aux vitraux, et 150 artisans pour le faire.

Une bonne partie de cette restauration a été financée par un donateur suisse. Mais impossible d’en savoir plus sur son identité. On sait simplement qu’il s’agit d’un Romand qui nourrissait une passion pour le Château de Versailles et qui a fait à sa mort un leg d’une vingtaine de millions de francs à la fondation Philanthropia, gérée par la banque privée genevoise Lombard Odier.

Du côté du Château de Versailles, c’est évidemment une grande satisfaction. La préservation d’un tel patrimoine coûte extrêmement cher. Les recettes des entrées – en forte baisse en raison de la crise sanitaire – ne suffisent de loin pas à couvrir les frais d’entretien est l’aide de mécènes est indispensable.

  • La restauration de la Chapelle Royale à découvrirLien externe en images sur le site de RTS Info
  • Le même sujetLien externe dans les colonnes du quotidien 24 heures (inscription nécessaire) 
Homme dans un studio de musique
RTS

Et pour terminer cette sélection placée sous le signe de la positivité, une véritable success-story à l’américaine, celle de Cédric Baravaglio. Encore sans domicile fixe il y a dix ans, ce Vaudois a été chargé de composer la musique originale de la dernière création des studios Disney, Buzz l’éclair.   

Inconnu du grand public et travaillant depuis son petit studio de Lutry, sur les rives du Léman, Cédric Baravaglio a réussi à faire son chemin à Hollywood. Il est désormais un nom reconnu dans l’industrie du cinéma et des jeux vidéo. Outre Buzz l’éclair, il a par exemple aussi créé la musique de la première bande-annonce du dernier Star Wars.

Sans diplôme et habitué aux petits boulots aux débuts de sa carrière, Cédric Baragaglio a connu bien des déboires avant de connaître le succès. Il y a dix ans encore, il était sans domicile fixe et dormait dans sa voiture. Mais il y a peu de chance qu’il se laisse griser par le succès. «Une fois par an, je retourne dormir dans ma voiture, quelque part sur un parking, juste pour me rappeler d’où on vient», a-t-il déclaré au Téléjournal de la RTS.

  • L’interview de Cédric Baravaglio et la bande-annonce de Buzz l’éclair à découvrirLien externe sur RTS Culture
  • En novembre 2020, le quotidien 24 heures brossait déjà le portraitLien externe de Cédric Baravaglio (inscription nécessaire)

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