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C’est Katy à Berne, où le nombre d’infections au coronavirus a quelque peu fléchi, mais ce ralentissement doit encore être confirmé. En attendant, la lutte contre la pandémie continue avec la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.

Au menu de cette sélection: une chercheuse récompensée pour ses travaux sur les plastiques, la collaboration entre aide au développement et économie privée et les efforts des écoles du canton de Vaud pour lutter contre la transphobie.

Bonne lecture,

Keystone / Ennio Leanza

La vaccination est désormais officiellement recommandée pour les enfants de 5 à 10 ans en Suisse. L’Office fédéral de la santé publique et la Commission fédérale pour la vaccination l’ont annoncé ce mardi.

Les parents qui le souhaitent pourront faire vacciner leurs enfants après une pesée des avantages et des risques sur le plan individuel. Ils seront exclusivement vaccinés avec la formulation spéciale de Comirnaty développée pour eux et approuvée par Swissmedic vendredi dernier. Ces vaccins seront disponibles à partir de janvier 2022.

Pendant ce temps, à l’Université de Berne, des scientifiques travaillent sur le développement d’un vaccin en spray nasal. L’idée est d’administrer le produit par où le virus nous infecte, soit par la muqueuse nasale. Éviter la piqure convaincra peut-être quelques indécises ou indécis.

L’arrivée probable de la règle des 2G, soit la limitation du certificat Covid aux personnes vaccinées ou immunisées, crée déjà des tensions. Sur les réseaux sociaux, les antivax appellent à boycotter les restaurants qui ont déjà adopté ce système ou même à ruiner la réputation de ces établissements en ligne. 

Empa / ETHZ

Le Fonds national suisse de la recherche scientifique a récompensé la chercheuse américaine Denise Mitrano pour ses travaux sur les nano et microplastiques dans l’environnement.

«Avant de pouvoir dire quelle quantité de plastique se trouve dans une boisson en verre ou dans un plat, il faut pouvoir la mesurer», explique Denise Mitrano. Elle a ainsi mis au point un système qui permet de suivre la façon dont les micro et nanoplastiques (fragments de quelques millionièmes de millimètre) se répandent.

Sa solution consiste à ajouter chimiquement des métaux aux nanoparticules de plastique. Ces métaux servent ainsi de marqueurs. «L’avantage est qu’ils peuvent être mesurés de manière beaucoup plus précise et rapide que le plastique», précise Denise Mitrano.

La méthode pourrait contribuer à réduire la pollution plastique, au moins indirectement. «Si nous pouvons montrer à l’agriculteur que le film plastique qu’il utilise dans les champs a un fort impact négatif, il optera peut-être pour des matériaux biodégradables», note la chercheuse.

/ Daniel Buser

Les partenariats avec le secteur privé en matière de développement sont souvent critiqués par les œuvres d’entraide suisse. Proche des milieux économiques, la fondation Swisscontact se dit différente. Ma collègue Sibilla Bondolfi a interviewé son nouveau directeur, Philippe Schneuwly.

«Les investissements seuls ne peuvent pas transformer le Niger en Suisse d’Afrique», affirme Philippe Schneuwly. Si les investissements sont rares, c’est principalement parce que les conditions-cadres ne sont pas réunies, estime-t-il.

Swisscontact essaie d’influer sur le système pour créer davantage de débouchés pour les populations locales. «Il faut supprimer les entraves liées à l’accès aux capitaux, aux connaissances, aux réseaux, aux marchés internationaux», note le directeur de la fondation.

swissinfo.ch

En Suisse, les écoles du canton de Vaud se montrent particulièrement actives dans la lutte contre la transphobie et l’homophobie. Les enseignantes et les enseignants auront désormais l’obligation de respecter le prénom et le pronom que les élèves transgenres s’attribuent.

Le journal Le Temps prend l’exemple d’une ou un élève ne souhaitant plus se faire appeler Léa mais Léo. Jusqu’ici, cette volonté n’était pas toujours respectée par le corps enseignant. Désormais, le prénom et le nom désirés par la personne concernée devront être utilisés.

«Ce n’est pas une coquetterie idéologique, mais une vraie problématique de terrain dont nous devons nous saisir», a déclaré la cheffe du Département vaudois de la formation, Cesla Amarelle. Cette dernière reçoit régulièrement des questions de parents ou d’enseignantes et d’enseignants ne sachant pas comment réagir face aux questionnements et attentes des enfants.

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