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Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Pour ma première sélection de l’année, je me permets tout d’abord de vous adresser mes meilleurs vœux.

Qui dit nouvelle année ne veut malheureusement pas dire nouveaux sujets, car c’est encore et toujours le coronavirus qui tient le haut de l’affiche. Mais pas que. Alors lisez jusqu’à la fin pour un peu d’évasion.

Bonne lecture,

point de presse OFSP du 04.01.22
Keystone / Peter Klaunzer

Triste record ce mardi: la Suisse compte plus de 20’000 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, le chiffre le plus haut depuis le début de la pandémie, selon l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Sur la semaine écoulée, l’OFSP constate une forte hausse des nouvelles infections, mais un recul des décès et une stabilisation des hospitalisations. A mesure que le variant Omicron gagne du terrain, le risque de voir remonter l’occupation des lits de soins intensifs augmente. La Task Force Coronavirus se veut toutefois rassurante, car le virus semble avoir un peu perdu en dangerosité.

L’OFSP a également fait son mea culpa quant au couac sur la communication des chiffres de la semaine passée. Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise, a transmis les données complétées avec celles, manquantes, de jeudi passé. Lundi, la Suisse comptait donc 57’387 cas supplémentaires. Son taux d’incidence est l’un des plus hauts d’Europe.

Le Covid complique également le don de sang, alors que les réserves sont au plus bas durant la période des fêtes de fin d’années. Il ne faut par exemple pas avoir été en contact étroit avec une personne contaminée (soit plus de 15 minutes dans un endroit clos) deux semaines avant le don. Et en cas de rhume au cours des 15 derniers jours, il faut pouvoir fournir un test négatif qui prouve que ce n’était pas le covid.

pancarte swatch group
Keystone / Peter Klaunzer

Après avoir reçu une lettre anonyme, le quotidien Le Temps a mené l’enquête sur l’application de l’obligation de télétravail au Swatch Group.

Dans la lettre, une copie d’une directive interne de l’entreprise ETA, qui appartient au Swatch Group, informe que «le télétravail est autorisé à raison de 2 jours maximum par semaine». Pour la personne qui a écrit la missive, l’entreprise serait dans l’illégalité puisque le Conseil fédéral a rendu le télétravail obligatoire depuis le 20 décembre.

Dans sa réponse aux questions du Temps, le Swatch Group affirme que sur la plupart des sites de production, le télétravail n’est pas possible pour la grande majorité des postes. En outre, la directive ne s’applique qu’à ETA et pas au groupe entier.

L’ordonnance du Conseil fédéral stipule en effet que «le télétravail est obligatoire partout où la nature de l’activité le permet et où sa mise en œuvre n’implique pas d’efforts disproportionnés». Mais que signifie exactement «disproportionnés»? Comme souvent en droit, tout est question d’interprétation.

«Le seul moyen de savoir si l’employeur fait juste ou non est de recourir à la jurisprudence du Tribunal fédéral ou des tribunaux cantonaux, qui n’existe pas encore», souligne Michel Chavanne, avocat spécialiste en droit du travail. En l’état, impossible donc de savoir ce qui est proportionné ou non pour la mise en place du télétravail.

Marc Walder, CEO Ringier
Keystone / Gaetan Bally

Le 13 février prochain, le peuple suisse tranchera sur le paquet d’aide aux médias. Mais la campagne débute mal pour le camp du oui, après la publication d’une vidéo dans laquelle Marc Walder, patron du groupe Ringier, déclare son soutien au gouvernement.

La phrase qui fâche, c’est celle-ci: «Dans tous les pays où nous sommes actifs […] nous avons dit à mon initiative que nous voulons soutenir le gouvernement à travers notre couverture médiatique afin que nous puissions tous traverser la crise (du Covid, ndlr) en toute sécurité.»

Outre-Sarine, la polémique sur l’indépendance journalistique du groupe Ringier a enflé tout le week-end. Il faut dire que l’éditeur y possède des poids-lourds de la presse. En Romandie, il publie aussi 3 titres, dont l’Illustré.

Dans une interview accordée à la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), Marc Walder a rappelé que son groupe avait publié à plusieurs reprises des articles critiques sur la politique sanitaire du gouvernement et a défendu l’indépendance de son média en précisant qu’il comprenait que sa phrase ait pu donner lieu à des contresens.

épicerie de la butte Montmarte, Paris
Keystone / Christophe Petit Tesson

Il voulait être acteur, il est devenu guide spécialisé du quartier de Montmartre à Paris. Sur sa scène à ciel ouvert, le Jurassien Josquin Chapatte fait le show comme s’il était au théâtre.

Il l’appelle son «Stand-up Tour»; une façon de montrer que sa visite guidée n’a rien de comparable avec les déblatérations rébarbatives que l’on a toutes et tous subies un jour en visitant châteaux et autres musées. Lorsqu’il guide les touristes à travers Montmartre, Josquin Chapatte livre une performance qu’il veut drôle et érudite.

Pourtant, s’il est «monté à Paris», c’est pour devenir acteur. Il a suivi le Cours Florent et tenté sa chance dans plusieurs salles. Mais le marché est sans pitié : «Bien plus que celui des guides, où on est certes tous des animaux sociaux très libres, mais plutôt cools, pas intéressés par une carrière. Alors que dans le stand-up, les gens ont tous envie de devenir connus.» 

En attendant de percer peut-être un jour, le Suisse s’amuse des clichés sur les deux nationalités. «Je me laisse contaminer, je jette même mes mégots par terre maintenant, ce qui a beaucoup choqué ma mère.» Il regrette que le public francophone ne connaisse pas mieux la Suisse. En revanche, il a «été déçu en bien par les Parisiens: j’avais peur de ne pas les trouver sympas, alors qu’ils sont hyper cools!»

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