Aujourd’hui en Suisse

Suisses d’ici et de partout, bonjour,

Il faudra attendre encore un peu pour revoir les collègues. Les Suisses resteront en télétravail jusqu’à fin février. Mais de plus en plus, ils et elles en ont marre. Si la pandémie a rendu possible ce que beaucoup jugeaient irréaliste, le télétravail n’est pas la panacée pour autant. Du moins pas à forte dose.

Nous vous parlons aussi d’une cyberattaque au CICR, d’une montre d’exception à moins de 5000 francs et des belles images d’une Colombienne en Suisse.

Sans oublier de vous solliciter pour nous dire comment vous vous informez. C’est un grand sondage et chacun de vos avis compte.

Bonne lecture,

Keystone / Peter Schneider

Encore un mois et demi de télétravail obligatoire. Pour certaines et certains, ce sera long. Comme le montre une enquête d’heidi.news, le bureau à la maison à 100% fait de moins en moins rêver.

Il y a bien sûr les pour et les contre, mais il semble désormais que les seconds l’emportent. Après presque deux ans de télétravail, le constat est unanime: côté patronal comme côté syndical, c’est le ras le bol. Les gens ont envie de partager à nouveau leurs journées avec leurs collègues.

Ce n’est pas pour autant le mort du télétravail. La pandémie a fait sauter ce tabou, et rien ne sera plus comme avant. Simplement, il faudra en user à plus petites doses. Le consensus semble se faire autour d’une à deux journées par semaine.

• L’articleLien externe de heidi.news (abonnement)
• Coronavirus: la situation en Suisse – mis à jour régulièrement
• L’avenir du télétravail, entre risque de précarité et soif d’indépendance – en juillet 2021, ma collègue Marija Miladinovic faisait le point sur les premiers mois de télétravail en Suisse et émettait des hypothèses pour l’avenir

© Keystone / Martial Trezzini

Qui a bien pu voler des données au CICR? L’organisation humanitaire basée à Genève se dit prête à dialoguer avec les hackers pour leur expliquer la portée de leur geste. Mercredi, elle annonçait avoir été victime de pirates informatiques qui se sont emparés des données de plus de 515’000 personnes.

Cette attaque «a compromis des informations confidentielles sur des personnes extrêmement vulnérables, y compris des gens séparés de leur famille dans le cadre de conflits, de la migration et de catastrophes», a communiqué le Comité international de la Croix-Rouge.

«Nous sommes prêts à communiquer directement et anonymement avec ceux – qui que ce soit – qui sont responsables de cette opération pour leur fournir plus d’informations sur le statut protégé des données en question», a expliqué un porte-parole du CICR, qui dit également travailler avec des sociétés hautement spécialisées pour se protéger et préparer sa riposte.

• Les articlesLien externe de RTS Info
• Point fort SWI – Le visage renouvelé de la Genève internationale

Samuel Jaberg/swissinfo.ch

Une montre à 4700 francs? Pour la plupart d’entre nous, c’est déjà cher. Mais quand on leur dit qu’elle est mue par un mécanisme à tourbillon, les connaisseurs haussent les sourcils. Pour la marque neuchâteloise qui vient de lancer cette très belle mécanique, il s’agit d’un coup d’éclat en faveur du moyen de gamme, dans une industrie de plus en plus tournée vers l’ultra-luxe.

Breveté en 1801 par le physicien et horloger Abraham-Louis Breguet, le tourbillon fascine encore et toujours. Ce mécanisme, qui se présente sous la forme d’une petite cage mobile portant en son sein les organes vitaux de la montre, a été conçu pour corriger les petits dérèglements dus à l’attraction terrestre.

Cette prouesse technique reste rare et chère: en général, les montres dotées de cette complication coûtent plus de 100’000 francs. Alors comment l’entrepreneur Thomas Baillod arrive-t-il à moins de 5000 sans lésiner sur la qualité? Le secret n’est pas dans les frais de fabrication, mais dans ceux de distribution. Histoire de séduire une nouvelle clientèle, qui n’est plus celle des super-riches.

• L’article de mon collègue Samuel Jaberg
• Point fort SWI – Les horlogers suisses survivront-ils au 21e siècle?

Juanita Escobar

L’hiver suisse dans l’objectif d’une jeune photographe colombienne. Juanita Escobar, primée par la prestigieuse Fondation Magnum pour son travail dans l’Orénoque, montre la Suisse selon la perspective du Sud, comme une exploratrice.

Neuf photographes de Suisse centrale et Juanita Escobar, en résidence dans les Alpes pendant quelques semaines. C’est le programme de l’exposition «Beyond Borders», qui se tient à Lucerne, sous la houlette de la fondation Fotodokumentation Kanton Luzern.

La photographe colombienne y livre une sorte de journal intime. Elle dit s’être «laissé emporter par les images rencontrées en chemin, abandonnée au cœur de chaque instant, de chaque goutte d’eau et de chaque flocon de neige, ravie lorsque ses yeux rencontraient ceux des autres, lorsque la magie de la rencontre, de la sympathie humaine était simplement là».

• L’article de mon collègue Thomas Kern, avec un choix des photos de Juanita Escobar
• Fotodokumentation Kanton LuzernLien externe

swissinfo.ch

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• Point fort SWI – Zoom sur les préoccupations des Suisses de l’étranger