Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
Le conflit en Ukraine continue de dominer l’actualité de ce mardi. Après le discours du président ukrainien sur la Place fédérale, dont nous vous parlions hier, place aujourd’hui à une voix plus rare en Occident, celle de la Russie, avec l’interview de l’ambassadeur de la Fédération de Russie auprès des Nations unies à Genève.
Et puis, dans cette sélection du jour, retour sur la pandémie de coronavirus, un sujet qui est un peu passé sous le radar depuis la guerre en Ukraine, mais qui n’en reste pas moins d’actualité.
Bonne lecture!
Chaque jour, des images en provenance d’Ukraine montrent la dureté des bombardements à l’encontre des populations civiles. La Radio-Télévision Suisse (RTS) a donné à un diplomate russe de haut rang la possibilité d’expliquer la position de Moscou sur la situation des populations civiles ukrainiennes.
Dans une interview d’une vingtaine de minutes, Gennady Gatilov, ambassadeur russe auprès de l’ONU à Genève, a indiqué que les forces russes «essaient de bombarder de façon très délicate». Le diplomate a également invité à ne pas regarder uniquement des informations reçues sur les médias occidentaux, «parce qu’elles sont déformées de plusieurs manières».
Sur le fond du conflit, Gennady Gatilov, qui appartient au premier cercle diplomatique du Kremlin, reprend l’argumentaire du président Poutine. Il réaffirme que la Russie n’envahit pas l’Ukraine, mais mène des opérations militaires limitées pour «mettre fin aux souffrances des minorités russophones».
Le diplomate reconnaît que la Russie souffre des sanctions internationales, mais qu’elles n’empêcheront pas Moscou de pacifier l’Ukraine. Gennady Gatilov a par ailleurs affirmé que la Russie n’avait pas l’intention d’intervenir ailleurs en Europe et que son but était avant tout de sauver les populations russes en Ukraine.
- L’interview de l’ambassadeur russe Gennady Gatilov à voirLien externe en version courte ou longue sur le site de RTS Info
- Le dossierLien externe Ukraine d’Euronews
- Le dossierLien externe Ukraine de RTS Info
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Depuis que la guerre a éclaté en Ukraine, on ne parle plus beaucoup de la pandémie de coronavirus. Pourtant, elle reste bien présente et le nombre d’infections demeure élevé. Ce mardi, l’Office fédéral de la santé publique faisait encore état de presque 24’000 nouvelles infections en 24 heures.
Mais les chiffres annoncés pourraient être bien inférieurs à la réalité. Dans une interview accordé à la presse dominicale, le président de l’Association des médecins cantonaux Rudolf Hauri estimait que le nombre de nouvelles infections serait de 150’000 par jour, soit bien plus que 25’000 à 35’000 annoncées chaque jour par l’OFSP.
De nombreux spécialistes restent prudents par rapport à une fin prochaine de la pandémie. L’une des raisons de cette prudence tient au fait que nous ne disposons toujours pas d’un véritable test pour évaluer l’immunité au coronavirus.
La pandémie semble donc rester d’actualité, même si la majeure partie des mesures de protection ont été levées. La cheffe de la task force Covid-19 de la Confédération Tanja Stadler appelle à planifier un second rappel du vaccin cet automne. Les personnes âgées sont à nouveau plus nombreuses à être infectées par le virus, a-t-elle indiqué dans un entretien publié mardi dans les journaux alémaniques du groupe Tamedia.
- Article de swissinfo.ch expliquant pourquoi il n’est toujours pas possible de mesurer l’immunité
- Les tout derniers chiffres de la pandémie à découvrirLien externe sur le site du Matin
- Les proposLien externe de Rudolf Hauri relayés par RTS Info
- Le même sujet rapportéLien externe par le journal Le Temps
Carnet noir avec la disparition d’un grand nombre de la scène culturelle romande. Le producteur et metteur en scène genevois Pierre Naftule est mort à l’âge de 61 ans, après avoir lutté cinq ans contre la maladie de Charcot.
Bien qu’il ne fût pas inconnu du grand public, c’est essentiellement en coulisse que Pierre Naftule a œuvré. Il aura été une personnalité incontournable de la scène comique romande pendant plus de trois décennies en tant qu’auteur, producteur et metteur en scène. Il a notamment travaillé à quinze Revues genevoises et participé à la création de la «Nouvelle revue de Lausanne».
Pierre Naftule a collaboré avec la majorité des artistes comiques en vue de la scène culturelle romande. Il a en particulier créé avec Joseph Gordoni le fameux personnage de Marie-Thérèse Porchet dont il est devenu le scénariste. Leur premier spectacle «La truie est en moi» avait été produit en 1996.
Pour le public plus âgé, Pierre Naftule s’était d’abord fait connaître à travers le petit écran. Il avait participé à l’émission «La course autour du monde», des télévisions francophones et avait terminé à la 2e position de l’édition de 1980.
- L’hommage à Pierre Naftule dans le magazine L’IllustréLien externe
- Le parcours de Pierre Naftule résuméLien externe par RTS Culture
- Souvenirs et nostalgie avec la «Course autour du monde» dans les ArchivesLien externe de la RTS
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Le navigateur suisse Alan Roura a le vent en poupe. Le jeune skipper basé à Lorient vient de décrocher l’horloger suisse Hublot comme sponsor. Ce partenariat lui permet de revoir à la hausse ses ambitions pour la prochaine édition du Vendée Globe.
Alan Roura avait déjà créé la sensation en novembre dernier en rachetant l’ancien «Hugo Boss» du skipper britannique Alex Thomson, un bateau de toute dernière génération. Après le matériel, voici donc l’argent de Hublot, qui appartient au numéro un du luxe mondial LVMH. Alan Roura a désormais les moyens de ses ambitions.
L’objectif annoncé est de remporter l’édition 2024 du Vendée Globe, la plus prestigieuse et la plus difficile course autour du monde à la voile et en solitaire, qui se déroule tous les quatre ans. Agé de 29 ans, Alan Roura avait terminé 12e et 17e des deux dernières éditions.
- Le nouveau partenariat d’Alan Roura à découvrir sur le siteLien externe du quotidien Ouest France
- La même nouvelle, mais vue de Suisse, sur le siteLien externe du Matin
- Installé en Bretagne, Alan Roura livre son regard sur les prochaines présidentielles françaises au TéléjournalLien externe de la RTS
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