La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse
Un président et une présidente assis devant leurs drapeaux.

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne.

Peut-il y avoir plusieurs types de réfugiés? C’est une question posée par cette sélection de l’actualité du jour. En effet, comme vous pourrez le lire, le formidable élan de solidarité face à la situation en Ukraine tranche avec l’attitude envers des conflits dans d’autres régions.

Bonne lecture,

Famille dans un train
Copyright 2022 The Associated Press. All Rights Reserved

La guerre en Ukraine suscite une immense vague de solidarité en Suisse et dans le reste de l’Europe. Chaque jour, les médias font état d’initiatives – publiques ou privées – pour venir en aide aux familles ukrainiennes déplacées.

Ce n’est pas la première fois que l’on assiste à un tel élan de solidarité en Suisse. Cela avait déjà été le cas lors de l’intervention des troupes soviétiques en Hongrie (1956) et en Tchécoslovaquie (1968).

Mais la solidarité n’est pas toujours aussi forte. L’accueil réservé à des personnes d’origine extra européenne ne semble de loin pas aussi chaleureux. Dès lors se pose la question de l’inégalité de traitement.

Un point résume à lui seul le débat: la gratuité des transports. En Suisse et dans bien d’autres pays européens, les transports publics sont gratuits pour les familles qui fuient l’Ukraine. Cette pratique, certes généreuse et certainement nécessaire, suscite la polémique dans la mesure où les personnes réfugiées en provenance d’Afrique, de Syrie ou encore d’Afghanistan n’ont pas bénéficié des mêmes facilités.  

  • «Réfugiés ukrainiens: les accueillir sans discriminer les autres», un reportageLien externe de la télévision genevoise Léman Bleu
  • CommentaireLien externe du site Le Matin sur la gratuité des transports pour les Ukrainiens
  • Le quotidien Le Temps a recueilli trois témoignagesLien externe de réfugiés extra européens qui n’ont pas reçu le même accueil que les Ukrainiens et Ukrainiennes (article payant)

Plus

Discussion
Modéré par: Bruno Kaufmann

A quoi pourrait ressembler la neutralité à l’avenir?

La guerre en Ukraine met aussi à mal les pays neutres – et pas seulement la Suisse. La neutralité a-t-elle encore un avenir?

6 J'aime
228 Commentaires
Voir la discussion
Un président et une présidente assis devant leurs drapeaux.
© Keystone / Eda/ Pascal Lauener

Solidarité toujours, la Suisse a décidé d’augmenter de 2 millions de francs son aide humanitaire d’urgence à la Moldavie. En visite dans le pays, le président de la Confédération Ignazio Cassis a promis une aide «pragmatique et rapide».

La Suisse entretient de très bons contacts avec la Moldavie et fait partie des plus importants pays donateurs. Les fonds supplémentaires s’ajoutent aux 80 millions débloqués pour l’aide humanitaire en Ukraine et dans la région.

L’aide suisse tombe à pic, car la Moldavie accueille déjà 300’000 personnes venues d’Ukraine. Cet afflux représente une charge énorme pour ce petit pays, relativement peu peuplé, qui est considéré comme le plus pauvre d’Europe et où environ un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté.

La Moldavie craint aussi d’être directement concernée par la guerre. Cette ancienne république soviétique où la majorité de la population parle roumain compte en effet une minorité russophone sécessionniste. 

  • ReportageLien externe sur la grande solidarité des Moldaves pour leurs voisins ukrainiens sur le site de franceinfo:
  • Dépêche d’agence sur la visite d’Ignazio Cassis en Moldavie à lire sur swissinfo.ch
  • Le même sujet avec un reportageLien externe télévisé sur le site de RTS Info
  • La Moldavie craint aussi une intervention militaire russe, comme l’expliqueLien externe cet élément sonore de RTS Info
Transport d un organe dans un hôpital
© Keystone / Martial Trezzini

Le peuple suisse votera le 15 mai sur le don d’organes. Pour vous aider à vous forger une opinion, nous vous présentons aujourd’hui déjà les principaux faits à connaître sur cet objet de votation sensible.

Il n’y a pas en Suisse suffisamment d’organes pour couvrir les besoins des personnes malades nécessitant une transplantation. Cette pénurie chronique, qui provoque des décès chaque année, a poussé le gouvernement et le Parlement à passer au principe du consentement présumé, comme dans de nombreux autres pays européens.

Concrètement, actuellement en Suisse, il est possible de prélever des organes d’une personne décédée uniquement si celle-ci avait explicitement donné son accord avant sa mort. À l’avenir, le rapport serait inversé. On partirait du principe que toute personne décédée était d’accord pour un prélèvement, sauf si elle avait clairement exprimé son opposition de son vivant.

Le peuple est aujourd’hui invité à se prononcer, car un comité interpartis a obtenu le référendum. Les principaux arguments des deux camps sont assez simples: défense de l’intégrité corporelle et du libre-choix d’un côté, contre solidarité avec les malades et sauvetage de vies de l’autre. Le débat promet d’être émotionnel.   

Personnes prenant le soleil devant la rive asséchées d un lac
© Ti-press

La Suisse manque actuellement d’eau. Les précipitations ont été rares depuis la fin décembre. La situation peut même être qualifiée de «critique».

Certaines régions sont très touchées par la sécheresse, en particulier le Tessin et certaines zones des Grisons. À tel point que les autorités y ont totalement interdit les feux en extérieur.

Plusieurs autres pays européens sont également confrontés au manque d’eau. La situation est particulièrement préoccupante en Espagne et au Portugal. Le mois de janvier a déjà été considéré comme le plus sec depuis l’an 2000 dans la péninsule ibérique.


Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision